La licence de téléphonie mobile est officiellement mise en vente. En effet, l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), a officiellement lancé, mardi, le processus d'attribution de licence mobile de troisième génération (3G), à travers la publication d'un appel à manifestation d'intérêt.C'est ainsi que les opérateurs souhaitant exploiter un réseau de type 3G en Algérie devront le faire savoir avant le 30 juin prochain.La manifestation d'intérêt comportera le nom et les informations utiles - numéros de téléphone et de télécopie, adresse électronique - de l'entreprise et, le cas échéant, des entreprises partenaires, la nature de leurs activités, ainsi que les nom et qualité d'un représentant dûment habilité.Aussi, un questionnaire, destiné à répondre aux interrogations des candidats, est disponible depuis hier au niveau de l'ARPT. Le document comporte 43 questions liées à la présentation de l'opérateur candidat, les potentialités du marché algérien de troisième génération, les critères de qualification… Aucune présélection ne sera effectuée sur la base des réponses des opérateurs. Le seul objectif est de permettre à la partie algérienne de répondre aux attentes des investisseurs potentiels et aux exigences de développement du secteur algérien des télécommunications.C'est sur cette base qu'un appel d'offres devrait être lancé dans les prochains mois. On ignore le nombre de licences mobiles qui seront attribuées, mais ce projet devrait permettre l'arrivée d'au moins un nouvel acteur sur le marché. Le lancement du processus d'octroi d'une licence de type 3G devrait intéresser de nombreux opérateurs internationaux désireux s'implanter sur le marché algérien à l'image de France Télécom, Vodafone, Etissalat, Telefonica ainsi que les opérateurs mobiles intervenant déjà sur le marché. Il faut dire que le marché du mobile connaît une forte croissance depuis plusieurs années. Néanmoins, le lancement de la licence 3G a soulevé moult interrogations sur la rentabilité d'un tel investissement. Divers observateurs mettent en doute cette entreprise, mettant en avant le fait que le marché des contenus ne soit encore assez développé.