L'évaluation du projet "Internet" de développement de l'enseignement à distance en Algérie (Idea) a été au centre d'un symposium organisé à l'Ecole normale supérieure de l'enseignement technique (Enset) d'Oran. Ont pris part à cette rencontre, les responsables et représentants de plusieurs établissements universitaires du pays, ainsi que ceux des universités belge et française et de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF). Ce projet de coopération euro-algérien, appelé "Tempus-Méda, Internet pour le développement de l'enseignement à distance" est porté par un consortium de 12 établissements universitaires algériens et européens. Ce projet a été lancé en 2005 pour une période de trois années avec le soutien financier du programme "Tempus" de l'Union européenne. Il a permis, depuis sa mise en œuvre, le lancement pour la première fois d'une formation diplomante à l'ingénierie par l'enseignement à distance (EAD) et à l'utilisation des TIC. Ce programme s'est traduit par le déploiement d'un vaste dispositif "EAD" au sein du système d'enseignement supérieur du pays, a-t-on annoncé lors de ce symposium de deux jours. Le volet de la formation des ressources humaines, réalisé dans le cadre de ce projet, a permis à 385 personnes parmi les personnels des universités de s'initier aux techniques des TIC, a indiqué le professeur Alain Jaillet de l'université Louis Pasteur (France), qui coordonne ce projet. 340 enseignants de plusieurs universités du pays ont bénéficié de la formation d'initiation à ces nouveaux supports de communication, a ajouté le même intervenant. L'évolution de l'EAD, qui a bouleversé, selon Ali Mahouche de l'Institut national d'agronomie (INA) d'El Harrach, les approches pédagogiques classiques, a été également abordée au cours de cette rencontre qui sera clôturée par une cérémonie de signature d'une convention entre des universités algériennes d'une part, et l'université Louis Pasteur et l'AUF d'autre part. R.T.