Les propriétaires de bateaux de pêche neufs et ceux désuets “ne seront pas, désormais, astreints aux mêmes règles et taxes pour les uns et les autres”, a annoncé mardi le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. En effet, cette décision a été prise lors d'une réunion de travail regroupant le président et le directeur général de la Chambre algérienne de la pêche et de l'aquaculture (CAPA) ainsi que les directeurs régionaux de cette structure, les représentants des professionnels du secteur, les armateurs et des cadres de la tutelle, selon un communiqué du ministère. Ainsi, la réunion en question s'est tenue en vue "d'éclairer certains points d'ombre et lever toute équivoque pour améliorer les conditions de travail et de vie des gens de la mer", a souligné le ministère. Les participants à cette rencontre "se sont mis également d'accord sur le principe que le dossier administratif à exiger pour les acquisitions de l'autorisation de pêche doit comporter des pièces uniques et allégées". D'autre part, il a été entendu que les sanctions devant coûter le retrait de l'autorisation de pêche soient "clairement définies", a précisé la même source. Concernant le volet traitant le contrat de travail et dont l'arrêté n'a pas encore été publié, ce dernier "ne sera plus le fait d'un acte notarié", a décidé le ministère qui se déclare prêt, avec la collaboration de la CAPA à aider les professionnels, les informer et les sensibiliser sur le bien fondé de cet arrêté. Des journées d'information seront par ailleurs organisées pour la vulgarisation du nouveau document, d'après la même source. En outre, le journal de pêche, délivré par les armateurs, doit dorénavant mentionner les espèces de poissons péchées et les zones de pêche de manière générale, a-t-on également indiqué. Quant au sujet des brevets de pêche, il a été convenu lors de la réunion de mardi que l'administration accorderait aux marins nouvellement formés un "délai raisonnable de travail" devant leur permettre de réunir les conditions requises relatives à la période de navigation pour l'obtention de ce document", précise-t-on de même source. En matière de frais de stages pratiques, l'administration s'engage à négocier à la baisse le montant exigé par la structure d'accueil et assurera la formation au niveau régional. Par ailleurs, d'autres points relevant des prérogatives d'autres secteurs "ont retenu l'attention de l'administration qui aidera autant que faire se peut à aider à trouver une solution aux préoccupations des professionnels", a conclu le communiqué.