Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, a confirmé jeudi à Alger que les inscriptions universitaires se déroulent dans de meilleures conditions et a salué les moyens humains et techniques mobilisés pour assurer leur réussite. "Le ministère a déployé tous les moyens humains et techniques dans le souci de faire réussir les opérations d'inscriptions universitaires qui se déroulent (depuis le 30 juillet) dans de meilleures conditions", a-t-il dit lors d'une conférence de presse consacrée au bilan des inscriptions des nouveaux bacheliers et aux inscriptions universitaires. M. Harraoubia a assuré que les orientations des nouveaux bacheliers ont été décidées dans une "totale transparence" et affirmé que le paramètre du choix demeure l'aptitude pédagogique du nouvel étudiant. "Le système mis en place pour orienter les nouveaux bacheliers a fonctionné correctement. Nous avons été justes, transparents et équitables vis-à-vis d'eux", a-t-il dit. "Nous n'avons pas eu de bugs dans le système informatique mis en service, ni de mauvaise maîtrise. Le seul paramètre et la mesure d'orientation sont l'aptitude pédagogique du bachelier qui se traduit par la moyenne obtenue", a-t-il ajouté. Reconnaissant que des difficultés ont été rencontrées dans l'opération d'orientation des nouveaux étudiants, notamment, ceux ayant obtenu leur bac avec une mention (1 106 mentions très bien, 11 500 bien et 64 000 assez bien), M. Harraoubia a lié cette situation au fait que la majorité de ces bacheliers préfèrent poursuivre des études dans des filières médicales ou des branches polytechniques, des travaux publics et des sciences vétérinaires. Il a, à cet égard, cité l'exemple des filières médicales, dont 12 000 places pédagogiques sont disponibles pour la prochaine rentrée universitaire, alors que les bacheliers qui ont eu leur bac avec mention «très bien» et «bien» avoisinent les 13 000. Par ailleurs, le ministre a indiqué que près de 190 000 nouvelles places pédagogiques seront réceptionnées pour la prochaine rentrée universitaire au moment où 141 000 sorties de diplômés auront lieu cette année. Ce qui représentera, selon lui, un surplus de places pédagogiques. Il a, dans le même contexte, annoncé la réception de 84 000 lits dans les cités universitaires au moment où 70 000 lits seront libérés, soit un surplus de quelque 20 000 lits. "Nous aurons durant la prochaine rentrée universitaire des chambres inutilisées. Nous allons, d'ici à décembre, recevoir suffisamment de lits à l'échelle nationale, donc les étudiants internes seront reçus dans des conditions plus favorables", s'est-il félicité.