Le nouveau crédit sans intérêt destiné à soutenir le développement agricole et rural est entré en vigueur depuis hier. Appelé crédit accompagnateur, ce nouveau produit se veut un emprunt octroyé par les banques publiques conventionnées avec le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a commencé à susciter l'engouement des milieux paysans et agricoles depuis hier. Comme cela a été conçu par le département de Rachid Benaïssa, le crédit en question est octroyé aux agriculteurs intéressés sans intérêt. Mais sa continuité exige, toutefois, des résultats et une concrétisation sur le terrain des objectifs préalablement tracés par les agriculteurs qui y souscrivent.Ce nouveau dispositif, qu'il y a lieu d'inscrire au chapitre de la nouvelle politique agricole et de développement rural, est prévu dans le cadre de la loi de finances complémentaire pour l'année 2008. Ce type de crédit qui est nouveau sur le marché financier national, comme il a été défini par le département de l'agriculture, est destiné à appuyer le programme dit de renouveau de l'économie agricole et rurale et sera octroyé par les banques conventionnées avec le ministère de l'Agriculture. Jusqu'à présent, au ministère de l'agriculture et du développement rural, il a été fait état de deux banques publiques qui adhèrent déjà au dispositif en question. Il s'agit, en effet, de la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR) et de la Banque nationale d'Algérie (BNA).Ces deux institutions bancaires ont déjà mis en place tout le dispositif adéquat pour la réception des dossiers des agriculteurs candidats à ce dispositif. Comme cela a été envisagé au chapitre du mécanisme de mise en œuvre de ce nouveau crédit, il s'agit d'octroyer des prêts, qui sont accordés pour une durée d'une année et sans aucun intérêt. Les crédits en question sont destinés aux exploitants agricoles évoluant dans diverses filières de production, animale ou végétale, tel qu'ils sont définis à travers la loi d'orientation agricole. Le paiement des intérêts générés par ces crédits a été pris en charge par le ministère de l'agriculture et du développement rural. Mais, comme cela a été précisé par le département de Rachid Benaïssa, la prise en charge des intérêts en question n'interviendra qu'une fois il est confirmé qu'au bout de la première année, le bénéficiaire du crédit RFIG a respecté les échéances de remboursement en bonne et due forme. A ce moment, l'agriculteur bénéficiera, n on seulement de la prise en charge par le ministère de tutelle des intérêts générés, mais aussi il ouvre droit à un nouveau prêt bancaire pour la deuxième année.Ce crédit, faut-il le préciser, est destiné au financement de diverses opérations visant le développement agricole et le soutien des exploitations. Les fonds engagés peuvent ainsi servir, entre autres, au repeuplement des fermes d'élevage, l'acquisition du matériel agricole, de produits phytosanitaires ou autres.En outre, il a été précisé également que, dans le cas où le remboursement n'intervient pas à l'échéance prévue, un délai de grâce de six mois est accordé à l'agriculteur, mais dans le cas où il n'est pas remboursé à cette échéance, l'agriculteur ne pourra bénéficier d'un nouveau crédit ni de la prise en charge des intérêts générés. Les candidats au crédit RFIG peuvent postuler à titre individuel ou collectif : coopératives, associations ou unités de services agricoles, entre autres.