La tradition n'est pas encore à tracer en termes de revenus et de capital limites au-delà desquels nous serions considérés comme riches et au-delà desquels nous serions pauvres. La plage des revenus dans laquelle se situerait la classe moyenne n'est pas non plus délimitées. Il ne serait ainsi pas à l'ordre du jour de penser ou de revendiquer l'introduction de l'impôt sur les fortunes et de répéter, comme cela l'avait été, prendre l'argent là où ils e trouve, c'est-à-dire chez les riches. La tradition, n'est pas non plus, pour les services des impôts, à se placer dans une position qui permet de relever les signes extérieurs des richesses pour déclencher une enquête sur les fraudes fiscales dues à des non déclarations ou au commerce informel afin que le Trésor public récupère ce qui lui est dû. Les pouvoirs publics avaient, dernièrement, commencé à parler de réformes fiscales, mais cela ne concernait que l'allégement des procédures et non une baisse des impôts ou une taxation sur les fortunes. Les seuls, aujourd'hui, à payer les impôts sans opérer des fraudes fiscales, sont les salariés car ils subissent des Fonctions à la source, c'est-à-dire sur fiche de paie. De telles questions n'ont jamais été prises en compte dans le cadre de toutes les élections présidentielles passées, ce qui n'est guère normal. Il n'était, également, pas normal que de telles questions fussent omises lors des élections législatives passées alors que les partis et les députés sont sensés s'engager sur du " concret " et non pas se satisfaire de généralités, de promesses, également, générales. Les populations quant à elle, c'est-à-dire plus particulièrement les salariés, se désintéressent de plus en plus de la " chose politique " car les partis observent le silence sur les questions fiscales pour que assurant leurs revenus. Augmenter les salaires ou diminuer les impôts prélevés sur les salaires ?