Les pertes occasionnées par les dernières inondations dans la wilaya d'El Bayadh en général et la daïra de Labiodh Sidi Cheikh en particulier, ont été évaluées à près de 450 millions de DA sur l'ensemble de ses projets de développement engagés à travers les différentes communes, a-t-on appris du haut commissariat au développement des steppes de la wilaya. Une commission technique a été dépêchée au cours de la semaine précédente sur place pour évaluer les dégâts occasionnés sur les projets en question suite aux dernières intempéries, a indiqué le responsable du HCDS. Cette commission a élaboré, lors de la tournée de ses cadres à travers les différentes communes touchées par les inondations, une carte technique d'évaluation à cet effet. Un des ingénieurs, M. Moussa Ahmed a indiqué qu'un montant de 200 millions de DA de dégâts a été déploré à travers les neuf communes déclarées sinistrées lors du dernier conseil du gouvernement. La commission technique a enregistré, de son côté, un montant de 250 millions de DA de dégâts qui ont touché les projets de développement à travers les 13 communes restantes de cette wilaya. Le responsable du HCDS a indiqué, par ailleurs, que plusieurs périmètres steppiques relevant de son département "ont subi des pertes considérables", notamment dans les communes de Labiodh Sidi Cheikh, El Mhara, Rogassa, Kef Lahmar, en sus de dégâts occasionnés aux réseaux d'irrigation et un nombre de bassins situés dans les localités d'Arbouat, Ghassoul et Brizina, entre autres. Des cartes techniques ont été mises au point après l'évaluation des dégâts, dans le but d'inscrire des opérations d'urgence visant la réhabilitation des équipements d'irrigation en état de défectuosité, dans le cadre d'une stratégie de prise en charge de cette situation. La tutelle accorde un intérêt particulier à ces périmètres steppiques, a-t-on ajouté, surtout après la réussite de cette expérience et les investissements engagés par le haut commissariat de développement des steppes qui ont redonné vie à plusieurs périmètres, menacés auparavant par la désertification. Ceci a également contribué à la fixation des populations nomades à proximité des périmètres steppiques ouverts aux pâturages à travers plusieurs communes, a-t-on soutenu.