La question peut ses poser de savoir pourquoi ne serait il pas possible de doper nos exportations à l'étranger. Pourquoi ne pas s'intéresser aux zones de forte croissance et pourquoi y a-t-il tant d'entreprises d'importation et pas assez d'entreprises d'exportations ? Serait ce qu'il n'y a pas eu assez de mesures d'encouragement ? Faudrait il soumettre ces entreprises à des contrats de performance même si elles appartiennent au secteur privé ? Faudrait il par contrat avec les entreprises dites d'import export qualifiées par le président " d'import import " subordonner l'octroi des autorisations d'importations à des performances dans le domaine des exportations ? N'y aurait il pas assez d'entreprises qui exportent, qui savent exporter, ou n'y a-t-il pratiquement rien à exporter ? Nous ne sommes pas bien sûr dans la situation des pays qui ont créé de la richesse et qui exportent car ils sont relativement bien avancés dans le domaine de la technologie, mais les questions à se poser devraient quand même être les mêmes. Si les pays développées peuvent bien s'inquiéter d'avoir une balance commerciale déficitaire et qu'ils puissent en tirer la conclusion que la durée de cette situation doit être la plus courte possible car un déficit commercial " fragilise la croissance ", c'est le raisonnement inverse qu'adoptent des pays tel le notre et qui devraient plutôt s'inquiéter de ce que leur balance commerciale ne soit excédentaire que par la prise en compte des exportations de ressources non renouvelables dont pratiquement le pétrole. D'autre part, quand bien même que soit enregistrée une bonne croissance hors hydrocarbures , celle-ci restera quand même insuffisante pour assurer le développement si la part totale des exportations dans les rentrées en devises reste encore faible, ceci pour dire que le retard est important et qu'il est le résultat d'une accumulation de plusieurs décennies et ceci, pour dire encore que le travail à faire est immense, et qu'il serait peut être plus utile d'encourager la production qui viendrait en substitution des importations qui ont pris l'ascenseur depuis ces cinq dernières années. N.B