Par B. Chellali Le point culminant pour le gouvernement reconduit par le chef de l'Etat est de s'appuyer sur les résultats de ces dix dernières années pour mûrir toute sa capacité face aux immenses défis qui l'attendent et trouver la ligne correcte vers une symbiose nouvelle entre l'unité d'action des objectifs et celle des idées, mais, aussi, de se positionner comme l'instrument pour le peuple de pouvoir créer une vie totalement nouvelle. L'Exécutif, avec la confiance renouvelée à son égard par le Président, n'a donc d'autres alternatives que de s'employer sans cesse à forger une ligne d'action qui assurerait effectivement le "changement constructif", graduellement lié à l'extraordinaire détermination qui a pu s'exprimer le 9 avril dernier, amplement justifiée par tous les espoirs de façon à ne pas perdre le contact avec les réalités du présent. Le gouvernement devra s'en accommoder. Le souci dominant est que l'on s'adresse au peuple. Et nul doute que la reconduction de tous les ministres découle d'une raison puissante de mettre la locomotive sur les rails. Une raison pour chacun d'en donner toute la mesure. Ce sera le vrai test de la capacité, à la fois individuelle et collective qui, de fait, implique une relation entre l'Exécutif et le peuple. Les expériences des précédentes échéances se sont révélées d'une grande valeur avec un échange continuel de concertation dans les deux sens. C'est là un contraste absolu avec beaucoup de confiance à comprendre les besoins des citoyens ou à prendre en considération leurs points de vue et d'approfondir, par conséquent, les racines de la démocratie. Naturellement, il faut entendre par là le déballage d'une panoplie de mesures radicalement distinctes de celles qui ont prévalu jusque-là, totalement remodelées, mieux actualisées grâce à une chronologie précise, une fiche sociale et l'incontournable dossier économique.