Doter tous les établissements spécialisés d'un projet "individualisé" destiné à réduire les souffrances des handicapés sera le principal objectif du séminaire international prévu mardi à Constantine, a indiqué samedi le directeur du CNFPH. L'instauration de méthodes de prise en charge "individuelles", visant la réadaptation du handicapé avec son environnement, figure parmi les axes essentiels qui seront abordés lors de cette rencontre internationale, a souligné le directeur du Centre national de formation des personnels spécialisés pour handicapés. Mohamed-Tahar Bouteghane a expliqué, au cours d'une conférence de presse organisée au CNFPH, que toute personne handicapée est "un cas spécial" qui doit être traité "selon une approche individuelle, personnalisée". Les organisateurs de ce séminaire vont étudier la possibilité d'élaborer "un programme de formation adaptée pour handicapés", a souligné ce responsable, précisant qu'une fois adopté, ce programme "sera en mesure de former, même des encadreurs d'athlètes". Intitulé "activité physique adaptée et promotion des personnes handicapées", ce séminaire international qui s'étalera sur deux jours sera marqué par la participation de "quelque 300 spécialistes venus des 243 centres spécialisés que compte le pays en plus de la présence d'éducateurs étrangers", a affirmé le directeur du (CNFPH).S'agissant des communications prévues à l'occasion de ce colloque, les organisateurs ont fait état de "30 interventions dont 9 seront animées par des spécialistes français et belges". Pour les organisateurs de cette rencontre, l'impact de ces deux jours de formation "ne concernera pas uniquement le sujet handicapé, mais toutes les personnes, notamment celles atteintes des maladies chroniques". La tenue de ce symposium sera également une occasion pour débattre de "l'urgence de faire intégrer l'activité physique adaptée au sein des institutions éducatives publiques", a-t-on indiqué. En Algérie, le nombre de personnes aux besoins spécifiques est en "constante augmentation". Il a atteint le seuil de 1,9 million d'handicapés, soit "10% de la population", selon le directeur du CNFPH. R.R