Le nombre de couffins distribués pendant le mois de ramadhan aux pauvres, permet de donner une idée assez précise du niveau de pauvreté par le nombre de familles concernées. Comment consommer l'obligation d'une prise en charge de l'ensemble des familles pauvres qui ne pourront pas faire face aux besoins alimentaires induits durant la période de jeûne sans une aide extérieure au foyer, et en même temps démentir les chiffres officiels d'évaluation de la partie des populations qui est pauvre ? Pour une réelle évaluation, car sans celle-ci, comment ajuster la politique dite de solidarité au niveau requis et engager les politiques adéquates, la donnée " politique " ou politicienne est un virus pour cette évaluation. Si il est reconnu que plus d'un million de foyers pauvres recourent au couffin durant le mois de Ramadhan, pourquoi ne pas fournir ces couffins durant toute l'année, à moins de croire qu'en dehors du Ramadhan, il n'y a plus de pauvres ? Si le phénomène de la pauvreté se nourrit des bas revenus, il va maintenant se nourrir du chômage et de la précarité de l'emploi. Quant à la coopération internationale, il s'avère maintenant que le codéveloppement est une chimère comme l'est également la prospérité partagée. N.B