La grève des enseignants est entrée dans sa troisième semaine. Et aucune solution n'a été trouvée jusqu'à présent. Les enseignants des établissements secondaires et techniques d'Algérie ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève générale pour la troisième semaine. Les professeurs misent beaucoup sur la prochaine tripartite qui se tiendra le 3 décembre prochain. Ces derniers, et selon le communiqué parvenu, hier, à notre rédaction, demandent une revalorisation des salaires et la rétroactivité des modifications apportées aux régimes de prestations sociales. Les enseignants, et en guise de soutien à la Centrale syndicale UGTA dans les négociations lors de la prochaine tripartie, espèrent que leurs revendications légitimes soient satisfaites. Suite aux recommandations des cadres syndicaux de la DNTE - UGTA, le dimanche dernier à Tipaza, ces derniers sollicitent une augmentation du SNMG à 30.000,00 DA par mois, l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90-11, l'ouverture urgente et sereine des négociations pour la concrétisation de la plateforme des revendications transmise au ministère de l'Education nationale adoptée lors de la conférence nationale du 05-11-2009 à Zéralda, relative au dossier du régime indemnitaire, exigeant la nécessité de son indexation sur les nouveaux salaires de base avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008, remédier aux insuffisances contenues dont les nouveaux statuts particuliers lésant certaines catégories de travailleurs et enfin la promulgation urgente des textes d'application des statuts particuliers en ce qui concerne les dispositions favorables aux travailleurs et hypothéquant les carrières. La fédération appelle également l'ensemble des syndicalistes des 48 wilayas à se mobiliser massivement pour un imposant rassemblement national qui aura lieu le mardi 1er décembre à 11 heures, devant le siège de la Centrale syndicale. En cas de la non-satisfaction immédiate de nos revendications légitimes par la tutelle (MEN), la FNTE va, selon le communiqué, recourir à une grève nationale illimitée avec le risque de non validation de l'année pour les élèves si le ministère de l'Education refuse d'entamer le dialogue. Lotfi C