En visite de travail dans la wilaya de Tamanrasset, la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Nouara Saâdia Djaâfar, a appelé les femmes de la région à s'impliquer davantage dans l'effort de développement du pays. C'est au cours d'une rencontre jeudi avec les représentantes de la société civile locale, que Mme. Nouara Djaâfar a rappelé les amendements proposés et notamment la loi 31 bis relative à la participation de la femme algérienne dans les assemblées élues, en citant l'exemple de l'association "Sauver l'Imzad" (vièle monocorde) qui a décidé de réhabiliter l'un des symboles de la culture touarègue. La ministre a mis l'accent sur le défi de la connaissance, notant qu'en matière de politique d'enseignement, "98% des enfants sont scolarisés", et qu'actuellement "c'est le défi du savoir que doit relever la femme algérienne". Revenant sur les efforts fournis par l'Etat en matière d'éducation et de formation, Mme. Djaâfar a rappelé que la législation algérienne, à commencer par la Constitution, a donné les droits à la femme. "Il n'y a pas de législation sélective en Algérie", a-t-elle affirmé. En marge de cette rencontre, Mme Nouara Djaâfar a visité plusieurs structures dont le centre commercial de Tafsit, la Maison de l'enfance abandonnée, le centre de rééducation spécialisé pour mineurs, et des ateliers de femmes locales ayant bénéficié de crédits ANSEJ. Parmi ces promotrices de projets, une sage-femme qui a ouvert une clinique d'accouchement, une femme ayant investi dans une agence de publicité et de sérigraphie et une autre dans un atelier de couture. Mme Djâafar a également assisté à l'ouverture du 2e colloque international sur l'Imzad, une manifestation qui se tient du 14 au 16 janvier courant dans la capitale de l'Ahaggar, et qui a pour objectif de préserver cet instrument ancestral, un des nombreux éléments du patrimoine local et symbole de la culture touarègue.