La filiale algérienne du groupe allemand du groupe spécialisé dans les gaz industriels lance la construction d'une usine de production d'oxygène et d'azote en Algérie. Il ya lieu de préciser que le groupe allemand s'est implanté en Algérie suite au rachat de l'Entreprise nationale des gaz industriels (ENGI). Il faut dire néanmoins que le groupe Linde est présent en Algérie depuis les années 70, à travers sa filière ingeniering. Il a contribué à la construction de nombreuses usines de séparation d'air et travaillé dans le domaine du dessalement d'eau de mer avec l'Ade. Le groupe a également négocié avec Sonatrach, de 1999 à 2005, un contrat de partenariat pour la production d'hélium à Skikda. La société de commercialisation du produit a été créée en 2003. L'usine a démarré en 2006. Elle tourne aujourd'hui à 10-15% de ses capacités car elle attend l'achèvement du mégatrain de GNL de Skikda pour être bien approvisionnée. Il s'agit d'un investissement de 90 millions d'euros. L'apport de Linde se chiffre à 60 millions d'euros. En 2007, Linde a repris l'entreprise publique spécialisée dans les gaz industriels Engi. Elle détient 66% du capital de cette entreprise, la SGP Gephac 34%. Dans l'accord de privatisation, il est prévu que Linde investisse 50 millions d'euros au cours des cinq premières années dans la réhabilitation de l'outil industriel et dans l'extension des capacités de production de l'entreprise. L'arrangement prévoit une option d'investissement de 30 millions d'euros supplémentaires entre 2012 et 2015. Linde Gas Algérie a investi 1,6 milliard de dinars depuis la privatisation de l'Engi. Elle compte, par ailleurs, investir 15 à 18 millions d'euros dans une nouvelle usine de séparation d'air dans la région d'Alger. . À noter que Linde Gas Algérie compte aujourd'hui 21 usines : 3 usines de séparation d'air (Réghaïa, Skikda, Arzew), une usine de séparation d'air à Hassi-Messaoud dans le cadre du partenariat GI/Linde, une usine de séparation d'air dans le cadre du partenariat avec Messer, 5 usines de protoxyde d'azote, 4 usines de CO2 et 7 usines de production d'acétylène. Elle s'appuie sur un réseau de distribution composé de 51 dépôts et 9 unités. Linde Gas envisage d'investir plus de 50 millions d'euros, notamment dans un projet pétrochimique avec Total il s'agit également de renouveler la logistique, la réhabilitation et la modernisation des unités du Reghaia et d'Arzew, en plus de développements des outils et des méthodes de gestion afin de diversifier la production. Notons que la filiale algérienne a enregistré un chiffre d'affaires en progression de 9,8% en 2009 soit 4,3 milliards de dinars.