Les ouvrages d'art tels que les trémies, peuvent contribuer à décongestionner la circulation dans certaines villes. Dans ce sens, des travaux préparatoires à la réalisation d'une première trémie dans la ville de Béjaïa ont débuté, a indiqué lundi la direction des travaux publics (DTP). L'ouvrage est localisé à hauteur du carrefour des 600 logements, un quartier situé à la périphérie ouest de la ville et dont la projection vise l'allégement du trafic en son sein et la facilitation des dégagements urbains vers les routes nationales 9, reliant Béjaïa à Sétif, et Jijel, à l'Est, et N° 12, entre Béjaïa et El-Kseur, et par extension Bouira et Tizi Ouzou, à l'Ouest. Doté d'une enveloppe de 150 millions de DA, le projet est confié à l'Entreprise nationale des grands ouvrages d'art (ENGOA), déjà auteur d'une réalisation similaire à Guendouza, dans la périphérie de la ville d'Akbou, et qui entend le livrer, selon la même source, dans un délai "record de 5 à 6 mois, contre huit prévus contractuellement". Le projet est conçu en deux parties, l'une apparente de 72,2 mètres linéaires et d'une hauteur variant entre 1,4 et 7,18 mètres et l'autre couverte, qui s'étendra sur 60 mètres, assortie d'un gabarit de 4,85 mètres. Un second ouvrage de même type est retenu dans le quartier d'Amriou, à la sortie nord-ouest de la ville, et dont les travaux devraient démarrer une fois ceux de la trémie d'Ihaddadene auront connu une forte avancée, a-t-on souligné, expliquant ce décalage par le souci d'éviter un surcroît de perturbation dans la circulation. Malgré les déviations arrêtées d'un commun accord entre la DTP, l'APC, la daïra et la sûreté de wilaya, il est attendu d'importants désagréments tant au niveau du carrefour d'Ihaddadene que celui des quatre chemins, qui constitue un croisement central, rythmant toutes les entrées et sorties de l'agglomération.
