Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem, a appelé, jeudi à partir de Tiaret, à ouvrir les portes devant les jeunes pour adhérer aux rangs du parti. Sur ce il a indiqué, lors d'une rencontre régionale d'explication des résultats du 9e congrès du FLN, qu'il faut que "certains dépassent cette mentalité de monopoliser le militantisme et de fermer les portes, et de penser plutôt à prendre en main nos enfants et leur apprendre ainsi à assumer les responsabilités". Ceci dit, il a ajouté devant des cadres et élus des mouhafadhas des wilayas, notamment de Saida, El Bayadh, Relizane, Chlef, Tissemsilt, Djelfa et Tiaret, que les objectifs du parti, qui ont été tracés lors du 9e congrès, sont le redéploiement en milieu des jeunes, des travailleurs, des paysans, des adhérents aux unions professionnelles ainsi qu'en milieu des femmes. Abordant dans ce dernier contexte, M. Belkhadem a précisé que la promotion politique de la femme aux assemblées élues s'opère sur la base de son adhésion au parti ainsi que sur le critère de compétence. Par ailleurs, le secrétaire général du FLN a insisté sur la nécessité de se démarquer de l'individualisme et du positionnement personnel, tout en ajoutant que la pérennité du FLN est tributaire de son renouvellement, de sa continuité et de son déploiement. Dans ce sens, il a ajouté que "les futurs défis nous imposent une série d'engagements et chacun doit assumer ses misions de sorte à renforcer la position du parti". Par la même occasion, M. Belkhadem a annoncé que son parti s'apprête à renouveler les bureaux des kasmas à travers tout le territoire national, et ce à partir du mois de juin jusqu'au mois d'octobre 2010, tout en faisant appel aux militants du parti à choisir, en toute démocratie et liberté, les secrétaires et les membres des bureaux des kasmas par la participation aux assemblées générales. Il a ajouté que le FLN procédera aux mois de novembre et décembre prochains à l'élection des secrétaires des bureaux de mouhafadhas avant de procéder l'année prochaine à la préparation des élections législatives prévues au printemps 2012 et locales en automne 2012. Evoquant les différentes crises et secousses qu'a connues le FLN depuis l'indépendance à ce jour, il a déclaré que "la stabilité de l'Algérie est liée à la stabilité du FLN". Il a, en outre, abordé les différentes étapes de développement de l'Algérie durant cette période, en rappelant la décennie noire et son lot de morts et de destructions. Il a, toutefois, attesté que l'Algérie a réussi à retrouver la stabilité, la sécurité et le développement, et ce grâce à la réconciliation nationale initiée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Programme quinquennal 2010-2014, tous les engagements seront tenus Le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), M. Miloud Chorfi, a souligné que les engagements qui sont liés au programme quinquennal 2010-2014 du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, seront concrétisés dans les délais comme ce fut le cas durant le précédent quinquennat. Mettant à profit une réunion des militants de cette formation politique, jeudi à El Tarf, M. Chorfi a ajouté que la réalisation des projets retenus au titre du prochain quinquennal, soutenus par une enveloppe de 200 milliards de dollars, constituera un pas énorme pour le développement socioéconomique du pays. selon M. Chorfi, qui a évoqué les acquis indéniables de la réconciliation nationale, les investissements consentis par le pays répondront dans une large mesure aux préoccupations des citoyens. Il a, toutefois, estimé que le RND constitue la première force politique dans le pays, sur ce M. Chorfi a appelé les femmes et les jeunes, au même titre que les militants et élus du parti à se préparer dès à présent pour les prochaines consultations électorales qui seront certainement difficiles au vu des forces en présence. Après avoir rendu un vibrant hommage à tous ceux qui ont fait face au terrorisme et appelé les élus du parti à contribuer efficacement à la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, le porte-parole du RND a indiqué que les projets des codes communal et de wilaya doivent, en temps opportun, faire l'objet d'une large consultation avec les élus pour leur enrichissement, et ce avant leur approbation par le Parlement. Ceci dit, il a déclaré que l'Algérie, au jour d'aujourd'hui, "met les bouchées doubles pour rattraper les retards et effacer les séquelles de l'hydre qui a failli l'entraîner vers le chaos", tout en soulignant que les grands chantiers ouverts en Algérie sont les témoins du changement opéré et de l'amélioration de la situation socio-économique du pays. Louisa Hanoune appelle à un débat sur la couverture médicale La Secrétaire générale du Parti des Travailleurs, Mme Louiza Hanoune, a appelé, jeudi, à l'ouverture d'un débat sur la couverture médicale en Algérie. Sur ce elle a tenu à souligner, lors d'une intervention faite dans le cadre d'une conférence organisée à l'occasion de la 2ème journée mondiale de l'hypertension, qu'il était indispensable d'ouvrir un débat pour trouver des solutions à la couverture médicale, sachant qu'il y a des citoyens qui ne sont pas affiliés à la sécurité sociale. cependant, elle a estimé que les efforts déployés par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale pour faciliter l'acquisition des médicaments, tels que le système du tiers payant et la carte Chifa, sont louables mais demeurent, néanmoins, insuffisants vu le nombre important de la population qui n'est pas couvert socialement. Par ailleurs, Mme Hanoune a évoqué la compagne de dépistage du cancer du sein qui a été lancée il y a quelques mois par la CNAS. Elle estimé, dans ce sens, qu'il existe une insuffisance dans les capacités de prise en charge des femmes dépistées dans les centres anticancéreux. Cela dit, faisant appel à amplifier les capacités des centres anticancéreux, elle s'est interrogée sur l'intérêt de dépister une femme qui est atteinte d'un cancer du sein alors qu'elle n'est même prise en charge. En outre, elle a tenu à exprimer son rejet à l'idée de faire venir des spécialistes de l'étranger alors que nos universités ont formé 7.000 médecins spécialistes ces cinq dernières années. Alors, "où est l'intérêt d'aller au bout du monde pour faire venir des spécialistes que notre pays paiera 10 fois plus", s'est-elle demandée.