Double surprise pour les cérémonies marquant le premier anniversaire de la disparition de Michael Jackson : la famille a réussi à montrer une unité (au moins formelle ou de façade) mais les fans étaient beaucoup moins nombreux que prévu. Un peu moins d'un millier de fans du roi de la pop se sont rendus au cimetière de Los Angeles. Un nombre bien inférieur à celui auquel s'attendaient les autorités qui avaient hésité jusqu'à la dernière minute à ouvrir le cimetière aux anonymes de peur des dégradations. Le mausolée, lui, était accessible à la seule famille de Michael Jackson. Germaine, Randy, Janet et Tito sont venus lui rendre un dernier hommage. Les cérémonies, ailleurs dans le monde, (y compris L.A) ont, bien sûr, été extrêmement nombreuses. 25 juin 2009-25 juin 2010, un an déjà que décédait la pop star Michael Jackson. Le royaume du Sanwi, qui, l'année dernière, a organisé des obsèques pour celui qu'il considère comme son prince, prévoit de procéder à la levée de deuil, conformément à la tradition Akan. Mais pour l'instant, rien n'a encore été décidé. Si une partie des fans, depuis la sortie du film " This is It " en octobre dernier, dénoncent le commerce nauséabond entrepris autour de la mort de Michael Jackson , on voit néanmoins fleurir, quelques jours seulement avant le 1er anniversaire de la mort du chanteur, de nombreux produits à son effigie. Preuve que l'image du King de la pop fait toujours aussi vendre. Côté style, à défaut de copier les panoplies clinquantes de l'idole, on peut saluer sa mémoire en portant l'un des quatre tee-shirts sérigraphiés lancés par Universal Music, sous licence. Vendus à 24,90 euros (chez Leclerc, Virgin, Auchan, à la Fnac etc.), ils sont décorés des visuels présentés à Bambi par le groupe Universal (en juin 2009), puis validés par la star en personne. Un sacré argument marketing. Moins officiels, les tricots commercialisés par l'enseigne espagnole Zara jouent, sans complexe, la concurrence. Moins chers (19,95 euros) et plus féminins, ils font déjà un tabac en boutique. A l'image de ces tennis en coton " Zouzou MJ " lancées par Keds - peinturlurées et ornées, entre autres, des plus célèbres pas de danse du chanteur - que n'aurait sûrement pas renié l'inventeur du Moonwalk lui-même. Prix : 75 euros. Pour réviser vos classiques, et en attendant la sortie (fin 2010) du jeu vidéo consacré à Jackson - qui permettra aux fans de se glisser dans les costumes de scène de la star - on vous recommande enfin la biographie de J. Randy Taraborrelli parue chez Flammarion. Après Cher, Grace Kelly ou Elisabeth Taylor, l'auteur livre ici le fruit de trente années de recherche. Prix : 25 euros. Et pour les plus rapides, courez - aujourd'hui même - à l'espace Drouot Montaigne (*) à Paris. Des clichés exclusifs du chanteur, réalisés par le français Arno Bani, sont actuellement mis en vente par Pierre Bergé et Associés. Un bel hommage. Ni noir ni blanc La Maison Blanche a affirmé que le président Barack Obama considérait Michael Jackson comme une "icône" de la musique, mais pensait que certains aspects de sa vie étaient "tristes et tragiques". Comme toutes les grandes stars ou plutôt comme tous les êtres, Michael Jackson avait ses frasques, pédophilie (blanchi par la justice) changement de la couleur de la peau….. autant de comportements qui ont terni son image sans pour autant porter un coup à sa carrière artistique époustouflante : 750 millions de disques vendus dans le monde. Personne avant lui, même pas les Beatles n'avait atteint ce record. Le trépas de Michael Jackson ressemble à un trépas d'un prophète comme Jésus, tant les réactions n'étaient jamais tièdes. Partout le choc. La star exceptionnelle qui n'était ni jeune ni vieille, ni tout à fait blanche ni tout à fait noire, ni femme ni homme, …..est un être à part comme un personnage de Sophocle.