Une année après l'initiative de l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, pour la création d'un fond arabe de développement qui prend en charge l'encouragement et l'accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) qui, doivent s'imposer dans l'espace arabe comme un moteur du croissance et de développement. Ainsi, ce nouveau fonds arabe de deux milliards de dollars concrétise les orientations du sommet économique arabe organisé en janvier 2009 au Koweït. De son coté, le ministre koweïtien des Finances, Mustafa al-Chamali, a indiqué lors de cette réunion onze pays arabes se sont engagés à contribuer au fonds pour un montant total de 1,18 milliard de dollars, et qu'il s'attend à d'autres promesses de contributions, à l'instar du Koweït et l'Arabie saoudite, qui ont promis chacun 500 millions de dollars. S'agissant de sa gestion, c'est le fonds koweïtien de développement économique et social (FADES) qui s'occupera de la tache, dont sa contribution à l'alimentation du fonds s'élève à 100 millions de dollars. Cependant, la perspective de cet nouvelle organisation financière repose sur l'objectif d'améliorer les conditions de vie dans les pays arabes, qui comptent 140 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, soit près de 40% de la population de ces pays, selon un rapport du programme de développement des Nations unis (PNUD) et de la Ligue arabe. En effet, à l'horizon de 2020, le fonds travaillera sur une stratégie qui cible la création de créer 51 millions d'emplois, tout en sachant que cette objectif n'aura comme effet s'il s'applique que de maintenir le niveau actuel de la pauvreté d'ici 2020, comme l'indiqué le rapport, ainsi, projeté ce chiffre d'emplois représente le principal défi pour l'ensemble des pays arabes. Pour les parties qui peuvent accéder aux ressource du fonds, M. Chamali a précisé que le nouveau fonds est destiné à financer uniquement des projets de petite et moyenne tailles dans les pays qui y participent.