L'Algérie continue de s'ouvrir et d'affûter ses stratégies de développement en tirant les leçons du passé. La poursuite sans relâche approfondissant les réformes et à s'ouvrir davantage sur le monde extérieur dans la finalité d'un développement soutenu, rapide et harmonieux, constitue la priorité absolue de la politique économique favorisant les facteurs et les instruments d'une meilleure vie et d'assurer la croissance de nombreux secteurs. Sur ce plan, il est à rappeler que les directives du Président Abdelaziz Bouteflika sont à prendre sur le "crédit" de cette réussite et de la rigoureuse gestion macroéconomique. A ce sujet, le séjour du DG du FMI, Dominique Strauss-Kahn, s'est résumé à un discours dominant en faveur d'une Algérie "redynamisée" et "remondialisée" idéalisant une croissance harmonieuse. Le modèle de cette ère d'économie nouvelle se trouve dans l'affirmation d'une mise à niveau entamée depuis une décennie. A bien comprendre les propos de M. Strauss-Kahn, il y a réellement des changements incroyables qui se sont produits en Algérie, le développement s'est complètement métamorphosé. L'éclatement de la crise financière et économique mondiale a fait preuve d'une grande prudence de responsabilité, de fermeté et de modération assumées amplement par le gouvernement pour y faire face. Une option appliquée est surtout "centrée" sur les défis auxquels le pays doit faire face pour assurer une croissance durable et une amélioration continue du niveau de vie des populations, malgré un contexte international incertain. Les aveux de reconnaissance exprimés par le patron du FMI montrent que l'Algérie continue d'enregistrer une " bonne performance " économique tirée par les dépenses publiques, les politiques macroéconomiques prudentes, permettant au pays de se placer dans une position financière confortable. Le DG du FMI est bien sûr extrêmement attentif à cette façon dont le gouvernement algérien s'y prend pour relever les différents défis, en particulier que l'Etat conserve ce rythme de développement soutenu et régulier. Cette gestion constitue le caractère hautement "novateur" qui sert à justifier la fiabilité du programme présidentiel. Celui-ci, constituant un "substrat" meilleur à tous les retards et autres déficits dans le secteur économique et la sphère sociale, offre, avec la mise en œuvre du programme quinquennal 2010/14, de très grandes possibilités engageant le pays et la société dans des investissements publics illimités, utilisant pour s'y faire, nos propres ressources et sources. Né à un moment de très grande récession et de désastre, le programme présidentiel repose sur un idéal de développement initial, qui est avant tout d'instaurer la dignité des Algériens et tout ce qui réflexion politique, économique, sociale, culturelle et environnementale, de même qu'il est consacré à tout ce qui est "création" et "innovation" au sens propre du terme. Cet éventail très large de possibilités économiques thématiques est considéré comme le propre d'un développement qui va au plus profond des problèmes des populations, des priorités et des sujets très spécifiques de la société algérienne. En affirmant que le gouvernement algérien a entrepris des mesures "visant à améliorer la compétitivité de l'économie et assurer la croissance à moyen terme, en permettant à travers un programme ambitieux d'investissements publics", Dominique Strauss-Kahn exprime sa conviction que l'Algérie, à travers son programme politique, a toujours évolué avec prudence, tout en élaborant dans la plus grande "consistance" et la plus grande discipline financière, des programmes de développement à même de porter le pays à un stade émergent. En définissant cette théorie économique et la poursuite des réformes structurelles, le DG du FMI introduit largement son analyse sur la réalité du développement qui prévaut présentement en Algérie et à travers lequel, est totalement favorisé l'épanouissement de l'investissement privé et la diversification de l'économie nationale pour la rendre plus compétitive et plus attractive. Le pays prouve, de fait, qu'il s'est résolument orienté pour engager un nouveau " mouvement " qui recouvre, en réalité, un éloge dans la voie du progrès et de la prospérité. Les propos sans détour de Dominique Strauss-Kahn suscitent de nombreux satisfecit sur la gestion et la gouvernance du pays et touchent à la présentation théorique et à la situation réelle du pays et rendent compte de la démonstration complète du développement nationale. Les conclusions de Strauss-Kahn marquent un tournant dans la manière dont l'Algérie conduit et s'acquitte de la gestion de ses ressources financières. Son passage en Algérie et ses appréciations décrivent un pays engagé dans une stratégie identifiant ses priorités socioéconomiques et à redéployer efficacement une plate-forme macroéconomique visant surtout l'avenir de la Nation. Ainsi, il est reconnu sans détour que le gouvernement continue à jouer un rôle clé dans la promotion de cette stratégie, une meilleure gestion des revenus financiers et la promotion d'une croissance. Deux conditions qui ont toujours constitué l'essence même du programme présidentiel. B. Chellali