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Paix, réconciliation et développement durable
Publié dans Le Maghreb le 24 - 07 - 2008


Les grands chantiers actuels de la politique générale du pays sont la mise en œuvre et la consolidation de la logique de l'effort entrepris depuis 1999 et engagé par le président de la République, M Abdelaziz Bouteflika, pour la reconstruction et le renouveau national. Il est indéniable que depuis l'avènement de la concorde civile suivie du processus de réconciliation nationale, qui mirent un terme à une décennie de violence, de destruction et de division, l'Algérie a su retrouver sa dignité et sa véritable place dans le concert des nations. Et pour avoir longtemps été maîtrisé, le peuple algérien a bien compris que l'avènement de la réconciliation nationale farouchement mise en application sous la responsabilité directe du chef de l'Etat, a pour finalité de défendre les intérêts de toute la nation, et qu'elle n'était point un accident de parcours. En douterait-on aujourd'hui que la charte pour la paix et la réconciliation nationale adoptée par référendum le 29 septembre 2005 à 97,36 % et un taux de participation de 79,76 % est là pour rappeler que la politique nationale poursuivie par le premier magistrat du pays prend profondément racine dans une large adhésion populaire. Au nom précisément de la réconciliation nationale, la marche se poursuit normalement dans la voie tracée par le président Abdelaziz Boutéflika.Une constatation s'impose désormais, la renaissance du pays menée sous l'impulsion du Président tend à créer dans la continuité, un climat favorable sur les problèmes spécifiques liés à la paix, à la réconciliation nationale et au développement durable à travers la mise sur pied de très vastes réseaux de développement socioéconomique. Le principe : sans la paix, il ne peut y avoir de développement est compris par tout le monde. Dans cette ligne, les réformes économiques et sociales lancées par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans le cadre du plan complémentaire de soutien à la croissance d'un montant de plus de 180 milliards de dollars sur cinq ans (2005/2009), marque l'entrée de l'Algérie dans une ère nouvelle, tant l'objectif porte sur la diversification de l'économie et l'amélioration du réseau d'infrastructures. Et parallèlement à cela, un vaste programme de réformes structurelles est entrepris (libéralisation de l'économie nationale, réforme du système financier, amélioration de la réglementation et privatisations…).L'analyse de la situation actuelle de l'Algérie dans la paix et la stabilité retrouvées démontre que le processus de transformation et de changement répond à une nécessité de progrès dans un esprit de solidarité nationale, de justice, de liberté, d'égalité en droit et de paix. Mais, pour que les possibilités deviennent réalité, pour passer du domaine du souhait à celui de l'action concrète, les Algériens doivent se remettre au travail, agir avec la fermeté nécessaire et dans la plus étroite unité nationale, surtout qu'il est reconnu que l'Algérie a le pouvoir de dépasser ses propres égoïsmes et d'agir avec succès pour renouveler et transformer le pays et lui donner des bases nouvelles.Bien que le chef de l'Etat dresse à chaque occasion un bilan sans complaisance, énumérant davantage les erreurs et les retards à relever que les réalisations positives qu'engrange le développement national, le bouleversement qui s'opère dans les mentalités est à lui seul une victoire sur la torpeur et la passivité qui ont marqué la décennie noire vécue par le pays. Le chef de l'Etat n'a-t-il pas rappelé à maintes occasions que "pour assurer notre unité nationale, nous devons d'abord tirer les leçons des erreurs et des insuffisances du passé qui ne laissent d'autre choix que dans l'élargissement et l'approfondissement continus d'un projet démocratique, authentique et global, pour le président Bouteflika, dans une société largement ouverte au monde extérieur et aux retombées de l'explosion technologique, dans un pays où des centaines de milliers de jeunes filles et de jeunes gens accèdent chaque année à l'université, dans un pays avide de combler ses retards, un pays confronté aux défis économiques d'un monde de compétion impitoyable et de diversification sans cesse plus poussée des technologies, des besoins et des produits, "le libre débat et la concertation pacifique des idées sont une nécessité, voire une nécessité impérieuse. Ils sont indispensables pour préparer nos cadres aux exigences croissantes d'une participation citoyenne effective et fructueuse. Ils sont indispensables pour tirer le meilleur parti des énergies nationales et pour élargir les bases de leur renouvellement".L'amélioration de la situation sécuritaire est une autre victoire qui a pris là contre-pied tous ceux qui ont jeté l'anathème sur la nation et sur tous ceux qui trouvent le temps de théoriser stérilement pendant que le peuple algérien avance à pas sûrs vers un avenir dépourvu d'égarements, de déviations et d'idéologies érosives. Les objectifs sont désormais clairs, les grands axes fondamentaux sont définis par le programme présidentiel mais on ne peut pas les atteindre dans le désordre et l'improvisation. L'Etat de droit est en train de placer les limites qui sont nécessaires et possibles pour restreindre les divagations morales. La plate-forme théorique de l'action présente à tous les niveaux, demeure la base pour un développement durable, et dont les orientations sont fixées par le programme présidentiel. En préparant effectivement l'avenir des générations futures, en créant dès aujourd'hui le socle nécessaire. Une recherche du bonheur et du bien-être qui doit en constituer le fondement, telle est la conception très concrète qu'a le président Bouteflika de l'avenir de l'Algérie. Le pays se lance dans une politique sage, qui ne sera "pressée" par aucun événement.En 1999, le président Abdelaziz Boutéflika a inauguré une politique étrangère qui confère au pays une nouvelle dimension après de très longues années d'absence sur le plan international. Il a fait du retour de l'Algérie sur la scène internationale l'une de ses priorités en matière de politique étrangère.Le chef de l'Etat a multiplié les signes en ce sens : ouverture à l'endroit de la France et des Etats-Unis, volonté de rapprochement avec le voisin de l'Ouest, le Maroc, décrispation des relations avec la Russie, reprise des liens avec les pays arabes et africains, ouverture vers l'Asie en général et la Chine en particulier. De fait, la diplomatie algérienne a considérablement multiplié ses contacts bilatéraux avec de nombreux partenaires régionaux et internationaux. Plusieurs pays européens entretiennent aujourd'hui des liens étroits avec notre pays, en particulier l'Espagne, le Portugal, l'Italie et l'Allemagne, que ce soit dans leurs relations bilatérales ou dans les enceintes du dialogue euro-méditerranéen (5+5, Forum méditerranéen et plus récemment l'Union pour la Méditerranée). Les autorités algériennes misent aussi en particulier sur l'effet d'entraînement de l'ouverture internationale de son marché (entrée en vigueur de l'Accord d'association avec l'Union européenne depuis le 1er septembre 2005, négociations d'adhésion à l'OMC), alors que la croissance du pays est déjà soutenue grâce à la flambée des cours du pétrole. L'aisance financière tirée des revenus des hydrocarbures a permis au pays de réduire la dette extérieure de 70 % (20,3 milliards de dollars en 2000 contre 4,5 milliards de dollars en 2007). Sur un plan multilatéral, le président Abdelaziz Boutéflika a su profiter des enceintes internationales pour porter un certain nombre de sujets en particulier sur les questions touchant les pays arabes et africains, mais également les questions internationales (processus de paix au Proche-Orient, réforme des Nations unies, réforme de l'OCI, de la Ligue arabe, du Nepad, développement durable…)Le XXIe siècle est en train de consacrer une métamorphose de la société mondiale, une évolution dans les relations internationales. Les effets néfastes de la mondialisation n'épargnent aucun pays. Le monde occidental, qui passe pour le monde civilisé, ayant atteint l'apogée dans le progrès, la technique, la richesse, le confort et le bien-être, se trouve dans l'impasse. L'Europe, riche de technique, de progrès, de matière grise : un sombre avenir semble se dessiner pour elle. Pollution de l'air et des mers, manque d'énergie, surpopulation, inflation sont ses principales préoccupations. Le Club de Rome avait-il raison, qui affirmait, il y a quelques années : "la croissance dans le progrès indéfini est une mythologie délirante… ". La croissance économique est non seulement inutile, mais néfaste…Ce qu'il faut faire pour les Algériens, c'est de savoir sortir de ce "tourbillon" de la mondialisation devenue surtout commerciale, économique, structurelle et globale, de prendre conscience et d'inscrire l'action, sinon le développement durable, qui est le nouveau dialectique pour faire progresser la prospérité de tous. Quelles que soient les différences entre les Algériens, il existe une vérité historique capable de rallier peu à peu tous les esprits autour d'un même idéal social pour le progrès, le bonheur et la paix. La conjoncture internationale très défavorable nous commande de changer, notre pays doit échapper à la crise économique internationale particulièrement que le paysage international a beaucoup changé d'aspect. Et, dans ce contexte, il nous faut à tous redéfinir la notion de travail et lui donner un contenu positif de façon à en faire l'instrument privilégié des mutations profondes que nous souhaitons réaliser.Le mouvement citoyen n'a plus le doit de rester en marge de ce renouveau national. Pour ce faire, il devra s'inscrire dans un ensemble cohérent d'idées conscientes. C'est dans ces conditions, et dans ces conditions seulement, que l'Algérie pourra s'armer contre tous les défis et prémunir notre indépendance économique et financière ainsi que notre autosuffisance.

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