L'action du gouvernement s'ordonne autour de nouveaux axes. Tout d'abord, il est impératif de préserver le "caractère" original du programme présidentiel. Celui-ci continuera à être à la fois, le socle du développement, de l'économie et la référence privilégiée à toutes les perspectives. Le budget de l'Etat, pour les exercices à venir, reflète cette préoccupation majeure. En réalité, il s'agit d'abord de stabiliser la "carte" économique et sociale du pays et assurer le départ d'une nouvelle étape. Aujourd'hui, en tous cas, l'Exécutif dispose de plus d'un atout pour joindre le geste à la parole et accélérer ses missions. De quoi généraliser le principe d'un développement collectif au profit de tous. Il y a aussi cette prise en considération de la dimension sociale, c'est-à-dire une politique associée au progrès social, mais portant aussi sur les conditions de durabilité, d'équilibre territorial, de compétitivité, d'équité et de gouvernance. Elle est de fait renforcée par la mise en œuvre d'une stratégie nationale de promotion et de normalisation de l'économie, répondant aux exigences du marché national. Une orientation vers la mobilisation des ressources publiques, l'ouverture pour une plus grande implication du secteur public pour accompagner la réalisation du programme quinquennal et l'offre d'un service public adapté aux besoins, constituent une très forte valeur conduisant à la valorisation des structures économiques et sociales mises place afin de repenser la politique de développement, de façon à la rendre plus rentable et en rapport avec les variantes des besoins et des préoccupations.