Les politiques majeures lancées sont d'abord l'expression d'un vaste programme socioéconomique qui engage l'Etat à préserver à moyen et long termes l'avantage compétitif de la société. Dans ce cadre, l'Algérie au regard de l'ambitieux plan quinquennal en vigueur doté d'une enveloppe financière de 150 milliards de dollars, avance la preuve de sa dynamique de développement socioéconomique endogène. A ce titre, le gouvernement a été instruit par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à jouer un rôle plus prépondérant en s'appropriant les initiatives pour solutionner les problèmes potentiels, ce qui ne peut que renforcer la responsabilisation de ce dernier et trouver les éléments d'une meilleure pratique dans l'atteinte des objectifs explicites en relation avec le développement durable. L'analyse de toutes ces questions largement prise en main par l'Exécutif en fonction de la sécurisation du budget de l'Etat, est une manière prompte de réagir aux conséquences fragilisantes de la crise mondiale et d'investir massivement dans la productivité et la diversification économique qui permettront une valorisation et une restructuration de l'ensemble de l'économie nationale, surtout par un investissement à grande échelle. L'heure est donc à l'innovation, aux comportements et aux attitudes collectives pour entamer une véritable entrée dans une nouvelle configuration sociale, économique et politique. Une adaptation à la globalisation tous azimus. Dans cet esprit, les auditions annuelles que préside le chef de l'Etat sur les activités des différents départements ministériels permettent d'éviter toute faiblesse de l'action gouvernementale, et de garantir le niveau de compétence élevé dans le traitement des dossiers avec une vigilance accrue qui évite les chevauchements des fonctions et renforce la complémentarité entre les différents intervenants dans la mise en application du programme présidentiel. Une stratégie commune qui a pour essence la maîtrise des grands axes de ce programme. C'est d'ailleurs grâce à cette liaison permanente entre le chef de l'Etat et son gouvernement, qu'est enregistrée la montée des indicateurs du pays. Mais avec une meilleure flexibilité dans la mise en œuvre de l'action du gouvernement, il est nécessaire de négocier un véritable virage en la matière, ce n'est pas une remise en cause profonde des engagements pris, c'est plutôt, donc, dans la gestion interne et prudente de cet ambitieux programme que se situe l'enjeu qui apportera les changements et les retouches nécessaires. Le fait de faire le bilan et de tracer les perspectives et les horizons de chaque département ministériel est une condition de respect de toutes les normes relatives à l'amélioration des conditions et du niveau de vie de la population. Toutefois, le chef de l'Etat juge dans ces conditions l'urgence de contrer et de prévenir toutes les lacunes du développement, c'est-à-dire que l'action de l'équipe gouvernementale se doit de transformer en éléments concrets, dans un certain délai, ce développement sur des piliers clairs et accessibles cadrant avec l'obligation du résultat et avec la redistribution par l'Etat du produit national à tout le peuple, pour des raisons non seulement légales, équitables et morales, mais aussi liées au développement harmonieux et juste de toutes les régions du pays. Dans ce contexte, il y a de bonnes raisons de recourir régulièrement à des variations d'objectifs pour satisfaire les priorités, moyennant des arguments sérieusement analysés au regard des exceptions explicites en relation avec ce qui procure l'exigence d'un nouveau bien-être de la société algérienne. Ainsi, les orientations de la politique de développement et des options économiques que mène l'Algérie concernant surtout la création de richesses, s'inscrivent dans une vision générale ouvrant vers l'analyse et la compréhension commune, préalable à l'identification des problèmes et de leurs solutions réellement acceptables par la société. Cette démarche est de mise à la faveur d'une nouvelle loi de finances, qui marque une ère nouvelle par rapport aux précédentes lois de finances. Elle montre une avancée remarquable vis-à-vis des réponses précises à certaines questions clés du développement national. Elle dégage de nouvelles dispositions pour préserver l'économie nationale de toutes les entraves et délimite l'application et la mise en marche de la transparence et de l'amélioration des marges à effet d'annonce positive pour consolider le social et l'économie. Ahmed Saber