Par B. Chellali En terme d'économie et de perspective de développement durable, l'action se devrait d'être opérationnelle pour constituer le stimulant dominant à faire concrétiser des objectifs plus larges que le simple accompagnement de ce processus. La recherche de l'équité sociale et de la viabilité environnementale, sous la forme d'un courant sous-jacent, sont de forts facteurs puissants qui peuvent intervenir dans ce contexte de changement, en particulier si l'on tient compte de la tendance nationale à la " régulation " dans tous les secteurs, en parallèle avec la consolidation de l'actuelle phase de conversion progressive à l'économie de marché, et dont le gouvernement motive avec force les intérêts et les concepts de sa pratique en vue d'en faire un instrument moteur de développement qui préserve avant tout, les intérêts et l'indépendance économique du pays. Le gouvernement dans son plan d'action, souligne à ce propos, l'importance politique dans laquelle ce processus peut véritablement déboucher sur des transformations économiques, sociales et technologiques plus amples. Trois piliers indispensables dont la clé de lecture se situe autour des valeurs de la diversification de la production, la compétitivité, l'équité, la viabilité et la vivabilité. En terme de temps, il faut faire évoluer ce processus avec plus de rigueur politique et de nouvelles réformes afin de donner au pays, une portée économique effective et illimitée. De forts accents et caractères qui devraient se " suivre " conformément à l'esprit des ambitions et qui ont besoin d'acquérir une réputation à tous les échelons et au sein de tous les acteurs et partenaires de ce développement. Ces derniers sont appelés par les pouvoirs publics,, à donner la primauté au pari des réformes économiques en vigueur, et qui sont la " possibilité " entre une situation optimale et un avenir potentiel transformé. Une motivation essentielle, dont le seul désir est de faire accéder la société algérienne à plus de confort, une volonté qu'accompagne la vision novatrice du programme présidentiel, et d'un projet légitime de modernisation nationale. Cela dit, la règle du consensus devrait constituer un véritable défi pour maîtriser l'agenda économique. Le programme présidentiel met la pression sur la promotion de l'économie, et lui assure un " statut " viable à chaque fois réexaminé et actualisé. Il veille en même temps à la sauvegarde des intérêts du pays, ouvre la voie à la contribution du secteur privé national et étranger. Toutefois, la priorité est accordée aux opérateurs nationaux, considérés de fait comme des acteurs principaux pour intégrer le développement durable qui expose les entreprises à des profits à court terme, entraînant dans leur progression la hausse du capital humain. Ainsi, la réussite dans le moyen terme allongée vers le futur, est un garant pour chacun à y trouver son " compte " tant les entreprises au regard de leur mise à niveau sont gagnantes, compte tenu des repères solides qu'offre l'Etat pour un avantage concurrentiel et une garantie pour l'avenir. Les conditions pour faire en sorte que l'économie algérienne évolue dans le sens de ce développement durable sont là, l'Etat y veille. Ces conditions n'ont jamais été aussi propices qu'aujourd'hui pour le secteur privé à intégrer cette politique de développement. Tout compte fait, le succès dépendra en grande partie de la détermination des entreprises à investir davantage dans les compétences professionnelles, les machines et le matériel de pointe, la technologie, la recherche-développement, et surtout de mettre en lumière leur capacité de s'ouvrir davantage sur le monde. Sur tous ces " considérants " le gouvernement s'est engagé à faire sa part au moyen d'initiatives et d'encouragement et en cherchant résolument à instaurer le contexte approprié en continuant d'établir un environnement favorable à l'investissement.