Le nouveau code du travail prévoit dans ses textes une clause pour le moins importante, à savoir la préservation des droits des travailleurs. Un texte qui vient dans une conjoncture nouvelle avec toutes les mutations économiques et sociales, d'où l'inquiétude du monde du travail sur le sort des postes d'emploi. La réunion régionale africaine de l'Organisation internationale du travail (BIT), qui s'est tenue à Addis Abeba, a permis à la délégation algérienne représentée par des membres de la tripartite gouvernement-patronat-syndicat, de rassurer sur la question sociale en Algérie, notamment sur le volet emploi. "Des efforts de rénovation du code du travail sont en cours en vue de l'adapter aux mutations économiques et sociales, tout en veillant à la préservation des droits des travailleurs", a déclaré le responsable algérien. Mieux encore, dans la cadre du processus de privatisation d'entreprises publiques, "une clause portant préservation des postes d'emploi est incluse dans les contrats" de cession, a ajouté le même responsable. Une clause qui vient à point nommé d'autant que des mouvements de protestation sont enregistrés à chaque annonce d'une opération de privatisation. Les repreneurs nationaux se sont de toute évidence, engagés à préserver les postes d'emplois dans les entreprises à reprendre, cela a été annoncé à maintes reprises lors des réunions de la tripartite. Ceci dit, la délégation algérien ne présente à Addis Abeba a donné un aperçu des réformes structurelles engagées en Algérie, dont le but est de d'"enrichir le cadre réglementaire et d'améliorer l'environnement du travail". La création de 2 millions de postes de travail d'ici à l'horizon 2009 est mise en avant par les responsables algériens. Le représentant du gouvernement a mis en exergue l'accord de tous les partenaires économiques et sociaux, signataires en septembre dernier du Pacte national économique et social, pour favoriser la création de nouvelles entreprises et préserver celles existantes, et "leur conviction partagée sur l'importance de l'entreprise en tant que principale génératrice de croissance et d'emploi". La politique économique de l'Algérie a été exposée également. Celle-ci repose essentiellement sur la simplification des procédures fiscales, la réduction des charges fiscales en faveur des employeurs et la résolution du problème du foncier, en vue de la création de nouvelles entreprises, en vue d'assainir le climat des affaires. Pour étayer ses dires, le représentant du gouvernement a souligné que l'Algérie "a promulgué en 2006 une loi prévoyant des abattements de charges en faveur des employeurs qui créent des emplois durables d'un an et plus",