La station thermale de Aïn Ouarka, située dans la commune d'Asla, à 102 km du chef-lieu de la wilaya de Naâma, vient de bénéficier d'une affectation budgétaire de 100 millions de dinars. Octroyé au titre du programme complémentaire, ce financement vient s'ajouter à la dernière enveloppe budgétaire débloquée par le fonds des Hauts-Plateaux, totalisant, pour les quatre dernières années, un montant de 400 millions de dinars. Il est clair que ces différents financements serviront à la réalisation de divers projets au profit de cette collectivité, toutefois ils auront pour principal objectif d'insuffler une nouvelle dynamique à l'activité touristique afférente au thermalisme. Il sera question, en réalité, de la réalisation d'un centre de cure pour les moudjahidine. Cette structure qui dispose d'un établissement thermal doté de divers annexes, dont un service pour l'accueil, l'administration, le restaurant, des piscines et des douches, sera livrée d'ici la fin du mois de mai prochain. Il est prévu, dans ce cadre, la réalisation d'une aile comportant une douzaine d'appartements de deux chambres, entre autres, et de structures annexes. Il serait utile de rappeler dans ce contexte que la localité de Ain Ouarka recèle de véritables atouts susceptibles de lui conférer une place de choix en matière de tourisme, parmi lesquels la station thermale et les grottes. Cette région est réputée être "le havre d'isolement et de méditation du Saint homme Sidi Ahmed El Medjdoub". En outre, Aïn Ouarka enregistre au quotidien une grande affluence de visiteurs en quête de cure grâce à ses eaux thermales. C'est dans cette optique, d'ailleurs, que des opérations visant la réalisation de structures d'accueil ont été initiées. Une auberge de jeunes, dotée d'une capacité de 50 lits a été réalisée à la grande satisfaction des curistes et visiteurs. Parallèlement, et en matière de développement local, une salle de soins, une cantine et deux classes scolaires ont été livrées au profit de cette collectivité. A cela s'ajoute l'attribution de 53 aides pour l'habitat rural, le renforcement de l'éclairage public, des réseaux d'alimentation en eau potable et d'assainissement en plus de la mise en service d'une station de traitement des eaux usées par le biais d'un système d'épuration naturel. Aussi, un bon nombre d'opérations ont été concrétisées afin d'améliorer les conditions de vie des populations locales, à l'instar de la réalisation et de l'équipement de puits d'abreuvement de cheptel et de Djoub, notamment dans la localité de Merah El Djedaâ, ainsi qu'un forage d'un débit de 6 l/s. Par ailleurs, un projet de transfert d'eau potable vers le village de Aïn Ouarka, est en cours d'exécution pour un coût de 62 millions de dinars, ainsi que la réalisation d'un forage d'un débit de 15 l/s, pour un coût de 9,6 millions de dinars pour améliorer le quota d'approvisionnement des habitants en eau potable d'ici la fin du mois de juillet prochain. Sur le plan de l'activité agricole, 22 agriculteurs exploitant 74 ha ont bénéficié de soutiens dans le cadre de la mise en valeur des terres par le biais de la concession agricole. Il est prévu, dans ce cadre, la réhabilitation de l'arboriculture dans la localité de Refsa El Hamra qui a fait l'objet de travaux de fonçage de puits. Cependant, le problème du coût excessif induit par la dotation des périmètres en énergie électrique s'avère être la principale contrainte en matière d'exploitation agricole.