La date de l'examen du baccalauréat a été fixée au 11 juin 2011. Selon un communiqué publié hier par le ministère de l'Education nationale, "l'examen du baccalauréat aura lieu le 11 juin et sera précédé le 25 mai par une conférence nationale, consacrée au choix des sujets d'examen qui porteront sur les cours réellement dispensés. Le ministère de l'Education nationale a appelé ses directeurs à rassurer les élèves des classes de terminale que les sujets d'examens ne sortiront pas du cadre du programme scolaire, a indiqué la même source Les mesures éducatives adoptées lors de la précédente session du bac (général et technique) demeureront en vigueur lors de la session 2011. Ces mesures consistent à proposer deux sujets au choix pour chaque épreuve de l'examen et du maintien des 30 minutes supplémentaires pour chaque épreuve afin de permettre au candidat de lire le sujet attentivement et d'en saisir les éléments clés avant de répondre. Pour ce qui est de l'approche par compétences, cette mesure ne sera pas appliquée durant cette session, a-t-on ajouté de même source. L'accent a, par ailleurs, été mis sur le souci du ministère de préserver la crédibilité du baccalauréat, un examen dont la valeur est reconnue au plan international et l'organisation supervisée par l'Unesco. "Le ministère de l'Education n'épargnera aucun effort pour assurer les conditions pédagogiques nécessaires à la réussite de cet examen, conformément aux chartes internationales régissant cette épreuve". Le ministère de l'Education nationale a appelé ses inspecteurs à intensifier le suivi pédagogique et à accompagner les enseignants, notamment ceux des classes d'examen, dans le cadre de l'application des programmes scolaires "dans les meilleures conditions, sans bourrage, ni précipitation". Les inspecteurs sont tenus de s'assurer que les cours sont dispensés, "sans bourrage ni précipitation" et que les travaux pratiques prévus dans les programmes scolaires sont effectués. Ils doivent également rassurer les élèves en classes d'examen, notamment les élèves de terminale, que les sujets d'examen "porteront sur les cours réellement dispensés". Le ministère a, par ailleurs, chargé les inspecteurs de s'assurer que les cours de soutien et le travail collectif sont réellement effectués au niveau des établissements éducatifs. "L'inspecteur est également tenu de maîtriser la situation au niveau de sa circonscription en vue de pallier tout retard dans l'application des programmes, à la faveur de l'élaboration d'un plan de rattrapage après concertation avec les enseignants, les directeurs des établissements éducatifs et les parents d'élèves", a-t-on ajouté de même source. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre des instructions données par le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, pour assurer toutes les conditions nécessaires à l'application des programmes scolaires "dans les meilleures conditions, sans bourrage ni précipitation", en vue de garantir à l'élève une "meilleure assimilation des cours". L'évaluation du taux d'application des programmes scolaires pendant le premier trimestre de l'année scolaire actuelle a démontré "un bon déroulement de l'opération, grâce aux efforts déployés dans ce sens, notamment par les enseignants". Pour rappel, en juillet dernier, le gouvernement a annoncé que le pourcentage des élèves qui avaient réussi l'examen national du baccalauréat dès le premier essai avait atteint le chiffre record de 61%, alors que l'année précédente ce chiffre s'élevait à 45% et qu'en 2000, il n'était que de 32%. Les autorités étaient également heureuses d'annoncer que, pour la première fois depuis l'indépendance de l'Algérie, 49 élèves avaient réussi leur examen avec une note supérieure à 18/20. Aussi, le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a organisé, début septembre à Alger, une conférence nationale regroupant les chefs de file du secteur de l'éducation. M. Benbouzid a profité de l'occasion pour dévoiler un nouveau plan d'action qui vise, selon le ministère de l'Education, " à réduire les disparités intrarégionales et à améliorer la qualité de l'enseignement pour atteindre les plus hautes normes internationales". R. N.