La convention de Ramsar signée en 1971 dans la ville iranienne de "Ramsar", dont le principal objectif consiste en l'utilisation rationnelle et durable des zones humides dans le monde consacre le 2 février de chaque année, Journée mondiale des zones humides. Cette année, la journée sera célébrée sous le thème : "Les zones humides et les forêts", avec pour slogan"Les forêts, vitales pour l'eau et les zones humides ", pour montrer que la santé des zones humides, boisées ou non, est étroitement liée à la santé des forêts dans les bassins versants et que la perte et la dégradation de ces écosystèmes forestiers entraîneront la perturbation du cycle de fonctionnement des zones humides. Compte tenu de l'importance de ces écosystèmes fragiles et précieux, un important programme est retenu dans la politique de renouveau rural menée par le ministère des l'Agriculture et du Développement rural, à travers le programme de conservation des écosystèmes naturels, qui vise notamment la protection de la faune et de la flore (les habitants naturels, les groupements végétaux naturels et la faune sauvage) ; la promotion et la gestion des aires protégées et des zones humides ; la chasse et le développement des activités cynégétiques, la protection du patrimoine forestier contre les feux et contre les maladies et parasites. La Journée mondiale des zones humides sera célébrée dans l'ensemble des wilayas et sera l'occasion pour l'administration des forêts, les associations de protection de la nature et les médias, d'engager un large programme de sensibilisation du grand public sur les fonctions, les valeurs et les avantages des zones humides. Aussi, il y a lieu de rappeler que l'Algérie, ayant ratifié cette convention en 1982, a procédé depuis, à travers son point focal, la Direction générale des forêts, ministère de l'Agriculture et du Développement rural, au classement de 47 zones humides sur la liste Ramsar des zones humides d'importance internationale, totalisant une superficie globale de plus de 3 millions d'hectares. La Convention sur les zones humides d'importance internationale, appelée Convention de Ramsar, est un traité intergouvernemental qui sert de cadre à l'action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. Négocié tout au long des années 1960 par des pays et des organisations non gouvernementales préoccupés devant la perte et la dégradation croissantes des zones humides qui servaient d'habitats aux oiseaux d'eau migrateurs, le traité a été adopté dans la ville iranienne de Ramsar, en 1971, et est entré en vigueur en 1975. C'est le seul traité mondial du domaine de l'environnement qui porte sur un écosystème particulier et les pays membres de la Convention couvrent toutes les régions géographiques de la planète. La mission de Ramsar La Convention a pour mission: " La conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier ". La Convention adopte une optique large pour définir les zones humides qui relèvent de sa mission, à savoir marais et marécages, lacs et cours d'eau, prairies humides et tourbières, oasis, estuaires, deltas et étendues à marée, zones marines proches du rivage, mangroves et récifs coralliens, sans oublier les sites artificiels tels que les bassins de pisciculture, les rizières, les réservoirs et les marais salants. Le concept d'utilisation rationnelle Profondément ancré dans la philosophie de Ramsar, il y a le concept d'" utilisation rationnelle ". L'utilisation rationnelle des zones humides est ainsi définie : " le maintien de leurs caractéristiques écologiques obtenu par la mise en œuvre d'approches par écosystème dans le contexte du développement durable ". En conséquence, l'" utilisation rationnelle " est au cœur de la conservation et de l'utilisation durable des zones humides et de leurs ressources, dans l'intérêt de l'humanité tout entière.
