Le gouverneur de la banque centrale israélienne, Stanley Fischer, a une longue expérience d'économiste et n'hésitera pas à la mettre en avant, pour se démarquer de Christine Lagarde.M. Fischer, qui présente une expérience de sept ans comme numéro deux du FMI, a relevé qu'une formation d'économiste était essentielle pour diriger le Fonds en cas de crise."Sans une formation solide, il est très difficile de savoir qui est dans le vrai et qui a tort. Vous avez besoin d'un cadre intellectuel pour résoudre les problèmes", a-t-il estimé, M. Fischer a également relevé qu'il y a eu "dans le passé de grands directeurs généraux qui n'étaient pas des hommes politiques". Concernant son âge qui dépasse de deux ans l'âge limite fixé par le FMI, M. Fisher a estimé que dire à un homme de 67 ans qu'il est trop âgé, était un geste non raisonnable. Selon le Monde, Stanley Fischer a reçu le soutien inattendu du premier ministre palestinien, alors que ces derniers ne votent pas pour la direction du FMI, Salam Fayyad a dit qu'"il est suprêmement qualifié pour ce travail. En fait, il est difficile d'être plus qualifié que lui". Lagarde entre temps, s'apprête à quitter Bercy pour se rendre à Washington. La normalité de la mondialisation financière règne et impose sa force tranquille. Le FMI fera connaître le nom du successeur de Dominique Straus-Kahn d'ici la fin du mois de juin.