Malgré la venue surprise du nouveau candidat, Stanley Fischer, gouverneur de la banque centrale d'Israël, la favorite des européens, Christine Lagarde, ne s'avoue pas vaincue. Stanley Fischer a annoncé, avant-hier, et ce, bien tardivement, qu'il se lançait dans la course au poste de directeur général du FMI, à quelques heures prés avant l'expiration de la date limite de dépôt des scandidatures.Ils sont donc trois à s'affronter pour succéder à Dominique Strauss-Kahn. D'une part, la chouchou des français, Mme Christine Lagarde, s'est dite "particulièrement confiante" sur ses chances de gagner, affirmant que " M. Fischer a une expérience du passé comme numéro deux américain au sein du Fonds et voilà ". D'une autre part, son rival, M. Fischer a expliqué par le biais d'un communiqué, que la démission deDSK " était une occasion extraordinaire pour lui, de se porter candidat à la direction du FMI. Le nouveau rival Stanley Fischer, cet homme de 67 ans, a travaillé de 1988 à 1990 comme vice-président et chef économiste à la Banque mondiale, avant d'occuper les fonctions de directeur exécutif adjoint du FMI entre 1994 et 2001. Il est considéré comme l'un des artisans de la résistance de l'économie israélienne lors de la crise financière de 2008. Le magazine Euromoney l'a classé en 2010 à la première place de son hit-parade mondial des gouverneurs de banques centrales. Tandis qu'une autre revue, Global Finance, lui a décerné la note "A" en 2009 et 2010 dans son classement des gouverneurs centraux. L'économiste Nouriel Roubini, a déclaré, que "Stan Fischer ferait un excellent directeur général du FMI. Mais, à ce stade tardif, il ne dispose pas du soutien nécessaire pour réussir", La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, qui est soutenue par l'Union européenne, le Brésil, n'a pas encore connu la position de la première économie d'Amérique latine. Dans ce cas rien n'est encore joué…