L'investissement dans le secteur du tourisme est une valeur sûre. C'est du moins la conviction des premiers responsables de ce département ministériel. En effet, le développement de l'investissement touristique prévu pour la période 2004/2013 serait de l'ordre de 232,5 milliards de dinars. C'est dans ce cadre que la capacité d'hébergement sera renforcée par la réception de 60 000 lits supplémentaires. Ce projet sera réalisé durant la période allant de 2008 à 2013. Pour la réalisation de ces objectifs, les efforts doivent se concentrer, sur les aspects liés à l'appui à l'investissement et à la promotion des activités touristiques. Les mesures d'appui à l'investissement portent essentiellement sur l'enrichissement et la mise en œuvre du dispositif législatif et réglementaire relatif au développement durable, aux zones d'expansion et sites touristiques et à l'utilisation et l'exploitation des plages à des fins touristiques et l'harmonisation des textes réglementaires relatifs à l'hôtellerie, aux agences de voyages et de tourisme, en vue de leur adaptation à la préoccupation du secteur. La création du fonds d'appui à l'investissement touristique et les actions prévues au titre de l'aménagement et de la maîtrise du foncier touristique pour la période 2004/2013 ont porté sur la réalisation d'une étude sur le bilan thermal, dont le potentiel est estimé à plus de 200 sources, la poursuite des études d'aménagement de 100 zones d'expansion et sites touristiques, la cession, de gré à gré, de terrains situés dans les ZET au profit de l'Agence nationale de développement du tourisme (ANDT), à l'effet de les viabiliser et les mettre à la disposition des promoteurs. Comme mesure d'encouragement, il a été proposé l'adaptation du mode de financement touristique. En clair, l'institution d'un produit financier spécifique au "crédit hôtelier", en raison des caractéristiques du retour de capital dans les investissements touristiques et la bonification des taux d'intérêt. Sur le volet des mesures d'appui à la qualité, il a été cité, à titre indicatif, la normalisation et le contrôle des activités et des professions du tourisme, la certification "qualité" de l'établissement touristique, l'amélioration de l'environnement du tourisme (hygiène publique, protection sanitaire, la facilitation des procédures d'entrée et de circulation des touristes en Algérie, etc.), l'adaptation et la densification des modes de transport à la demande touristique, l'ouverture de bureaux de change, y compris durant le week-end, au niveau des postes frontières et la généralisation des paiements par carte de crédit.