Les ressources halieutiques, jusque-là totalement ignorées, commencent à susciter l'intérêt des pouvoirs publics, et constituent un nouveau créneau d'investissement au niveau des communes d'El Omaria et de Boughzoul, qui totalisent plus de 110 tonnes de carpe par an, selon un responsable de la direction de la pêche. Conscients de ce don du ciel, les autorités locales semblent bien avoir compris l'enjeu, en, engageant récemment des actions d'ensemencement dans les barrages Ladrat, et de Boughzoul, avec une opération de lâcher de 200 000 alvins de carpes, variétés argentée et à la grande bouche. Le climat et les conditions naturelles s'y prêtent pour le développement de cette filière, qui enregistre de bons indices de commercialisation, à travers les wilayas de Médéa, Djelfa et de M'sila. " La carpe est doublement bénéfique pour son poids, variant entre 10 et 40 kg, et la bourse des citoyens. Et créneau porteur et créateur d'emplois ", indique-t-on. Un segment vierge et un filon pour contrecarrer les affres du chômage et diversifier l'activité économique de la région.