Dans le cadre du programme complémentaire de développement, la wilaya de Laghouat a bénéficié d'une enveloppe budgétaire de 22,47 milliards de dinars pour le financement d'actions d'investissement public. Selon la direction de la planification et de l'aménagement du territoire (DPAT), cette autorisation globale du programme est ventilée à hauteur de 4,40 milliards pour l'aménagement urbain, 4,36 milliards consacrés aux travaux publics, 2, 27 milliards à l'actif des ressources en eau, 2,50 milliards pour l'énergie, 1,20 milliards au profit de l'agriculture, tandis que le secteur des transports et les programmes communaux de développement (PCD) ont été dotés chacun d'une escarcelle de 1,00 milliard. Cette enveloppe pouvant faire l'objet de rappels en cours d'exercice, ne couvre pas les opérations centralisées, tels que le projet de réalisation du barrage de Seklafa, d'une capacité de 13 millions de m3, destiné à l'irrigation de 12.000 hectares à oued Mazi et Tadjmout, ainsi que l'approvisionnement en eau potable de 12 communes sur les 24 que compte la wilaya de Laghouat, soit 50% des habitants. Coût du projet : 486 milliards de centimes. D'autres projets, comme le petit barrage de Kheneg (18 milliards de centimes), la station de traitement des eaux (75 milliards de centimes), auront un impact positif sur l'AEP. Toutefois, la population de la commune de Hassi Dalaâ, 120 km au sud de Laghouat, est confrontée, depuis 1984, à une situation de " stress " hydrique, et interpellant les pouvoirs publics quant à l'inscription d'une opération de transfert d'eau potable à partir de Dhaya Ellouh, un linéaire de 40 km. Les habitants demandent également la réalisation de l'axe routier les reliant à la commune de Guerrara (wilaya de Ghardaïa), dont les études techniques ont été finalisées depuis 21 ans, pour un montant de 50 milliards de centimes, apprend-