Entrées en Algérie par le port de Sidi Fredj en 1830, les forces d'occupation coloniales sont sorties d'Algérie par le port d'Alger aux environs du 5 Juillet 1962. 132 années d'occupation militaire, de colonialisme des batailles, puis à partir du 1er Novembre 1954, c'est la guerre de résistance, la guerre pour l'indépendance, soutenue dans toutes les régions d'Algérie.Le colonialisme est entré par la force. Il en est ressorti par la force, preuve étant que le peuple algérien le voyait comme un phénomène déculturant, pillard, régressif.Partout dans le monde, le colonialisme était perçu comme instrument de pillage, de négation de l'identité des populations autochtones. Le colonialisme est toujours parti dans la débâcle. C'était le cas au Vietnam (Dien-bien-phu), c'était le cas en Algérie et dans bien d'autres pays d'Asie, d'Amérique et d'Afrique. 5 Juillet 1962. Du nord au sud, de l'est à l'ouest du pays, démonstration de force du peuple algérien qui a tenu à montrer son unité, le renforcement du sentiment national, de la solidarité nationale.Les gouvernants, dans le cadre d'une souveraineté retrouvée, allaient enfin s'occuper du développement du pays, de la justice nationale. Il fallait construire l'Etat, les institutions algériennes, mettre en place les instruments du développement, les structures à caractère de service public. Il était estimé à l'époque qu'il fallait démocratiser l'accès à l'enseignement, l'accès à l'emploi, l'accès à la protection sociale. C'est ainsi que l'accès à l'enseignement a été ouvert à tous les Algériens sans discrimination. C'est ainsi que l'accès à la médecine gratuite a été ouvert à toutes les populations, les plus pauvres particulièrement. Des millions d'élèves, des centaines de milliers d'étudiants, une université pratiquement dans chaque wilaya, des programmes gigantesques en matière de développement, de réalisation de logements, d'emploi. Il reste encore du chemin à parcourir, des observateurs étrangers ayant déjà prédit que l'Algérie finirait par devenir un pays émergeant un objectif non encore réalisé, à savoir la création de richesses en substitution au pétrole en termes de rentrées de devises. Le regard est désormais tourné vers l'avenir.