L'euro repartait en légère baisse face au dollar, avant-hier, dans un marché sans grande direction, les cambistes n'ayant ni indicateurs américains majeurs ni nouvelles informations sur la crise de la dette en zone euro suffisants pour motiver des mouvements sur le marché des devises. Peu avant la clôture, l'euro valait 1,2255 dollar contre 1,2280 dollar la veille en clôture. L'euro baissait également face à la monnaie nippone, à 96,31 yens contre 96,75 yens la veille, tombant même vers la mi-journée à 96,14 yens, son niveau le plus faible depuis le 1er juin. Le dollar aussi reculait face au yen, à 78,59 yens, contre 78,80 yens la veille, après être tombé vers la mi-séance à 78,43 yens, son plus bas niveau depuis six semaines. La livre britannique progressait face à l'euro, à 78,01 pence pour un euro, après être montée à 77,91 pence, son niveau le plus fort depuis le 21 octobre 2008. La livre sterling progressait aussi face au billet vert, à 1,5709 dollar.Le franc restait quasi stable face à l'euro, à 1,2010 franc pour un euro, et baissait face au dollar, à 0,9800 franc pour un dollar. L'once d'or a terminé à 1 584 dollars au fixing du soir contre 1 575,25 dollars la veille. La devise chinoise a fini à 6,3729 yuans pour un dollar contre 6,3695 yuans la veille. "Le couple euro-dollar semble être passé d'une spirale baissière à un mouvement latéral", observaient les analystes de Commerzbank. "La crise en zone euro et la politique monétaire américaine, qui sont (récemment) les principaux moteurs des échanges, n'ont un impact qu'à court terme", expliquait-on chez Commerzbank. Ces derniers jours, l'euro avait tenté de rebondir (après être tombé vendredi à 1,2163 dollar, son niveau le plus faible depuis le 29 juin 2010) alors que le billet vert se trouvait pénalisé par des spéculations sur l'annonce imminente de nouvelles mesures d'aide à une reprise économique américaine qui montre des signes d'affaiblissement.Mais ces espoirs ont été douchés mardi et mercredi par le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Ben Bernanke, ce qui a redonné un coup de fouet au dollar et pénalisé ainsi l'euro.