Les administrateurs judiciaires n'ont pas reçu de nouvelles offres pour la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) à l'issue du délai légal, avant-hier, et seuls les deux candidats déjà connus, Netoil et APG, restent sur les rangs, a annoncé la direction. Les offres émanent des sociétés Netoil et APG, qui ont complété au cours des dernières semaines les dossiers qu'elles avaient déposés à l'audience du tribunal de commerce le 24 juillet, selon le communiqué de la direction. Ces offres seront transmises au tribunal de commerce de Rouen la semaine prochaine par les administrateurs juidiciaires. Selon les syndicats, les offres des groupes pétroliers Alfandi Petroleum Group (APG), basé à Hong-Kong, et Netoil dont le siège est à Dubaï, prévoient toutes deux le maintien des 550 emplois que compte cette raffinerie. Le tribunal de commerce avait donné un délai d'un mois supplémentaire après avoir reçu ces deux offres le 24 juillet en attendant d'éventuels autres repreneurs potentiels. Il doit rendre sa décision le 4 septembre sur les projets de reprise et sur l'issue de la période d'observation qui a été prolongée jusqu'au 24 septembre. Il n'était cependant pas possible de savoir, avant-hier, si les deux repreneurs potentiels ont obtenu les agréments administratifs nécessaires pour pouvoir reprendre la raffinerie. La raffinerie, ouverte en 1929, a été placée en redressement judiciaire fin janvier à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse. Arrêtées courant janvier, ses activités ont repris temporairement à la mi-juin après la signature d'un contrat ponctuel avec la compagnie anglo-néerlandaise Shell.