Quand le Venezuela organise des élections à n'importe quel niveau national ou régional, l'événement ne passe pas inaperçu au-delà de ses frontières. D'autant plus qu'il y a une opposition qui active depuis très longtemps pour faire échec à la politique socialiste du président Hugo Chavez. L'attention des ennemis de Caracas se tourne donc à chaque échéance électorale vers le seul " carré " de l'opposition en la soutenant pour défier le socialisme de façon significative et continue. Une menace sérieuse sur la politique américaine en Amérique latine. Dimanche, la quasi-totalité du peuple s'est exprimée, une fois encore, qu'elle n'est pas décidée à renoncer à sa Révolution bolivarienne. En dépit de la maladie de Chavez, encore en convalescence à Cuba, le parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) a remporté haut la main les élections régionales. Ses candidats sont arrivés en tête dans 20 Etats et sont parvenus même à conquérir quatre nouveaux Etats, ne laissant à l'opposition que trois Etats. Les électeurs régionaux ne lui ont donné aucune chance de se positionner sur l'échiquier local. Une élite taxée de pro-américaine que le peuple de Chavez refuse qu'elle soit une alternative au socialisme du XXIe siècle prôné par son initiateur, Hugo Chavez. A la différence de cette opposition, toujours à l'écoute des " messages " de la CIA, désormais inefficace dans la mobilisation du peuple, le mot d'ordre lancé par le PSUV " recueillement et engagement " et " prières et mobilisation ", a été une consigne assez bien respectée par l'électorat. Les candidats du parti socialiste se sont distingués par un degré remarquable d'unité et de soutien populaire à leur programme de campagne. Ce qui explique que les ennemis déclarés de la Révolution bolivarienne regardent avec une inquiétude croissante le développement d'un peuple qui promet à chaque occasion d'éliminer ses détracteurs, ses ennemis internes et externes. Le score réalisé dimanche par le PSUV a été l'œuvre d'une force populaire des plus significatives opposée à tout revirement. Les socialistes au pouvoir ont sans doute attiré les meilleurs, les plus brillants et les jeunes de la génération dans leur camp. Une force stratégique encore suffisante pour réaliser d'autres acquis et d'autres victoires contre l'impérialisme. Il est important de souligner qu'à travers cette écrasante victoire aux élections régionales que le rôle du président Hugo Chavez dans la lutte contre l'impérialisme et la poursuite de son programme politique, obtiennent de plus en plus l'adhésion du peuple qui se détache complètement de l'idéologie de l'opposition et qui ressent une profonde amertume à l'égard des Etats-Unis pour le soutien à celle-ci. Le repli des opposants à Hugo Chavez illustre une certaine délusion des stratèges du Pentagone. Mais pas la fin de leurs calculs, ni de leurs espoirs. Les Américains prêts à foncer sur les impudents où qu'ils se trouvent, il est de leur crudité qui, outre la défense de leurs intérêts, le besoin fort d'inspirer les conflits et les guerres localisées pour faire tourner leur économie presque en récession continue. Ce sont là des évidences que le peuple vénézuélien a sans cesse à l'esprit pour voir clair le jeu de la CIA. Ainsi, le renouvellement de la confiance populaire au programme du président Hugo Chavez exprime la volonté de ce peuple d'en finir avec le mal et de supprimer ses racines. Voilà ce qu'ont voulu dire les électeurs en choisissant les sociales à gouverner les régions. Le peuple bolivarien a une mémoire fidèle. Il se souvient de tous les événements et de tous les complots qui ont surgi sur son chemin, et c'est avec cette volonté de résistance qu'il voit son avenir. Le projet politique animé par le socialisme du XXIe siècle est le seul capable d'assainir et de redresser le Venezuela d'aujourd'hui. Donc, le Chavisme plus que jamais.