Cinquante neuf personnes ont trouvé la mort et 617 autres ont été blessées dans 403 accidents de la circulation, et ce, durant la période allant du 22 à 28 novembre, à travers le territoire national . C'est du moins ce qui ressort, d'un rapport des services de la Gendarmerie nationale. Selon les mêmes services de la Gendarmerie nationale, la majorité des accidents sont survenus dans la région du nord. En premier lieu le centre du pays, et là, le constat est vraiment amer, puisque la Wilaya d'Alger, à elle seule, a enregistré 28 accidents, suivie de la Wilaya de Blida avec 21 accidents et enfin la Wilaya de Tipaza qui compte à son actif 12 accidents. Quant à l'ouest du pays, la Wilaya d'Oran occupait le premier rang avec 17 accidents, suivie de la Wilaya de Mostaganem 17, puis la Wilaya d'Ain Defla avec 11. La troisième position est occupée par la région de l'Est du pays, avec en tête la Wilaya de Sétif 22 accidents, suivie de la Wilaya de Bouira 16, alors que d'autres accidents du nombre de 13 ont eu lieu à Oum EL Bouaghi, M'sila et Mila. Evoquant les raisons de ces déplorables accidents, notre source souligne entre autres, la perte de contrôle du véhicule, l'excès de vitesse, les dépassements dangereux, le non-respect de la distance de sécurité, mais également, l'insouciance des piétons. A titre de rappel, le terrorisme routier a fait un total de 68 morts et 869 blessés, dans les 499 accidents de la circulation enregistrés au niveau national, entre les 11 et 17 octobre dernier . Et le malheureux record de victimes est revenu à la wilaya de Laghouat où est enregistré le plus grand nombre de morts avec 7 décès, suivie par la wilaya de Sétif avec 6 décès et Aïn Defla et Bordj Bou-Arréridj avec 4 morts chacune. S'agissant du classement établi par la Gendarmerie sur le nombre d'accidents, la capitale reste de loin, en première position avec un total de 38 accidents, suivie de Sétif (32), M'Sila (28) et Mascara arrive en 13e position avec 12 accidents de la circulation. Parmi les causes de ces accidents, relevées par la Gendarmerie nationale, on citera, la maîtrise du véhicule (104 cas), l'excès de vitesse (92), les dépassements dangereux (55), l'inattention des piétons et des passants (41) et, enfin, le non-respect de la distance de sécurité. Ainsi, en dépit des campagnes de sensibilisation et des mesures introduites par les pouvoirs publics pour réduire l'ampleur de ce phénomène, ainsi que l'entrée en vigueur le 1er mars 2004, du fameux "nouveau code de la route", qui se veut une nouvelle réglementation sur la sécurité routière, basée sur des mesures coercitives, les routes algériennes sont toujours aussi meurtrières. Et pour preuve, les accidents de la route ont enregistré 4 % de plus durant le premier trimestre de l'année en cours par rapport à la même période de l'année dernière.