L'Algérie continue de susciter l'intérêt des investisseurs des pays du Golfe, plus particulièrement ceux des Emirats arabes unis. Après l'immobilier et le tourisme, les Emiratis s'intéressent au secteur industriel. C'est ainsi qu'après Dubal et Mobadala qui ont décidé d'investir 5 milliards de dollars dans la réalisation d'une usine d'aluminium à Arzew, voilà que la société nationale énergétique d'Abou Dhabi (TAQA) a annoncé son intention d'investir en Algérie cette année, dans le cadre de son plan prévoyant des investissements de 4 milliards de dollars en un an dans de nouvelles acquisitions à travers différents pays du monde. Selon le PDG de la société M. Peter Barker-Homek, TAQA recherche de nouvelles opportunités d'investissements dans plusieurs pays, dont l'Algérie, la Libye, la Tunisie, la Norvège, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, le Canada et probablement les Etats-Unis. La société émiratie a déjà investi dans dix pays, à savoir les EAU, le Canada, le Ghana, l'Inde, le Maroc, les Pays-Bas, la Russie, l'Arabie Saoudite, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Aussi, TAQA, pourrait prendre pied en Algérie dans le secteur pétrolier via des prises de participations dans des entreprises locales et des investissements productifs sous forme de financements d'opérations de forages et de concessions. Jeudi dernier, TAQA a annoncé l'acquisition d'une société canadienne d'exploration pétrolière "Pionner Canada" et de sa maison mère Pioneer Natural Ressources Company basée aux Etats-Unis pour un montant de 540 millions de dollars. Grâce à cette acquisition, TAQA bénéficiera de 59 millions de barils de pétrole supplémentaires et des gisements de gaz. TAQA dont la création remonte à 2005 est une société d'investissements pétrolière, dont 51% sont détenus par le gouvernement d'Abou Dhabi, 24,1% par Fund of Abu Dhabi, et 24,9% par des actionnaires.