Dans les pays arabes, il n'y a pas que, l'Algérie qui à avoir subi un attentat ou une tentative d'attentat dans l'industrie pétrolière. Bien que cet attentat n'ait pas pu être concrétisé grâce à la riposte rapide de l'armée algérienne, il y a eu tout de même quelque part chez les commanditaires l'intention de détruire le complexe à Tiguentourine, ce qui fatalement justifie le renforcement du dispositif sécuritaire. Au-delà de l'attentat, lui-même, au moyen d'explosifs, le plus important est ailleurs. L'objectif étant de faire renoncer aux étrangers la coopération et les investissements dans l'industrie du pétrole algérienne. Ils se sont attaqués à nos ressources extérieures provenant de la vente des hydrocarbures. Il est dans l'aggravation des frustrations socioéconomiques des populations et donc la préparation à une révolte généralisée. L'objectif est donc plus large et va au-delà de la simple explosion dans un complexe industriel. Il s'agit d'une planification terroriste Al dont Qaida locale n'est que l'instrument de son exécution. L'industrie pétrolière algérienne n'est pas la première à avoir fait l'objet d'un attentat. En avril et en mai 2004, l'industrie pétrolière de l'Arabie Saoudite avait fait l'objet de plusieurs attentats, avec une attaque au cœur d'une raffinerie. Des Occidentaux , employés d'ABB Lumus, ont été tués sur le site pétrolier, ce qui avait amené les compagnies à être sur leurs gardes. Il s'agissait agi d'une série d'attaques perpétrés neuf jours après l'attentat contre le QG des forces de sécurité de Riyad. Dès qu'une zone est jugée trop peu sûre, la compagnie pétrolière rapatrie des cadres pour ne laisser sur place que le personnel minimum indispensable…En réalité il n'est pas question de céder à la panique bien qu'il faut renforcer les mesures de sécurité, comme l'a annoncé le ministre de l'Intérieur.