Le ministre de la Santé, de la Population et la Réforme hospitalière, M. Abdelaziz Ziari, a estimé, en fin de semaine, que la wilaya de Bordj Bou Arréridj est considérée comme une " wilaya pionnière " dans le domaine des infrastructures et de la couverture sanitaires. Ce statut s'explique par l'importance accordée par les autorités locales à la réalisation de structures de base et à leur équipement technique, a-t-il déclaré lors d'un point de presse au terme de sa visite d'inspection et de travail dans cette wilaya." Cette amélioration en matière d'infrastructures de base et par conséquent une bonne couverture sanitaire se caractérise par l'existence d'une polyclinique pour 15 000 habitants au niveau de cette wilaya, alors que la norme nationale est une polyclinique pour 25 000 habitants. Tout le mérite revient aux initiatives prises dans ce sens par le wali et la disponibilité de Mme la directrice de la Santé et de la Population au niveau de cette wilaya. La seule femme assumant cette fonction au niveau national. L'amélioration de ces indicateurs et les engagements sans précédents consentis au niveau de cette wilaya constituent des motifs de satisfaction quant à l'application du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika relatif à la qualité des soins pour mieux protéger, mieux prévenir la prise en charge globale de la santé des populations. La réalisation des infrastructures de base de la santé ne souffre d'aucun retard et tous les projets sont soit achevés ou en phase finale d'achèvement. Une dynamique significative qui a permis d'aller dans le sens du strict respect de la continuité des soins, de la prise en charge rapide des malades et d'une plus grande rationalisation de la gestion des infrastructures de santé publique à travers la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj ", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse résumant sa visite à Bordj-Bou-Arreridj. " Le taux de couverture sanitaire atteint par la wilaya de Bordj Bou Arréridj est un exemple à suivre par les autres régions du pays. Je n'ai pas relevé de remarques spéciales ici, tous les personnels sont à féliciter pour l'accomplissement de leurs tâches. Ce n'est pas à cent pour cent car on devrait encore améliorer nos prestations et l'accueil des patients mais en comparaison avec d'autres régions du pays, la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj a pris une distance tangible et considérable ". Le ministre a annoncé que la DSP de Bordj-Bou-Arreridj sera renforcée par l'affectation de 22 médecins spécialistes pour combler les déficits en la matière, surtout, ajoute-t-il, que le chef de l'exécutif de la wilaya s'est engagé à mettre à leur disposition des logements de fonction. Lors de sa visite à l'hôpital de Medjana distant du chef-lieu de la wilaya de 12 Km, M. Ziari a eu l'idée d'en faire une unité médico-chirurgicale. Cette structure serait de l'avis du ministre une bonne chose pour la région et ce dans le cadre des phases en cours pour la création de centres spécialisés à l'image dit-il du centre d'orthopédie à Bordj Bou Arréridj en raison de la position de la wilaya de Bordj Bou Arréridj dans l'axe d'une très grande densité de la circulation routière. Il indiquera également que dans le cadre de la carte sanitaire à venir, un projet pour la réalisation d'un hôpital pédiatrique est inscrit. Pour l'immédiat, M. Ziari a également annoncé l'affectation de médecins radiologues dans les communes et les daïras de la wilaya où les infrastructures de santé sont pourvus de scanner. Le ministre avait entamé au niveau de l'hôpital de la ville de Rass-El-Oued réalisé en 1985 en préfabriqué et d'une capacité de 240 lits et qui devrait être remplacé par une structure en dur comme l'a demandé le wali de Bordj Bou Arréridj. Il convient de signaler que trois hôpitaux sont actuellement en construction à Bordj-Ghedir, Mansourah et Zemourah. Sur un autre plan, le ministre de la Santé a relevé au cours de la conférence de presse que l'équipement des futurs projets ou le renouvellement des équipements de santé fonctionnels à travers le territoire national est sous-tendu par la mise en œuvre d'une stratégie normative selon le type d'établissement, les activités projetées et les besoins prioritaires. C'est-à-dire la prise en charge et de le développement des soins à haut niveau et la mise à niveau de plateaux techniques de pointe. Il a également soulgné que grâce aux efforts de tous les acteurs du secteur, la politique de santé publique accorde un intérêt plus soutenu aux maladies non transmissibles et qui s'est matérialisée par la mise en œuvre de programmes intégrés de prévention, de contrôle et de prise en charge des principales maladies non transmissibles comme le cancer, le diabète, l'insuffisance rénale chronique et l'hypertension artérielle. En ce qui concerne la qualité des soins et la prise en charge des malades des structures publiques de santé, M. Ziari a rappelé qu'un large audit portant, notamment sur l'hygiène hospitalière, s'est traduit par la prise en charge relative à l'équipement de toutes les structures de santé en matériels adaptés de stérilisation et d'élimination des déchets à risque infectieux. A une question relative aux conflits sociaux provoqués dans le secteur par les différents syndicats, le ministre a souligné que le dossier du statut particulier est en phase d'étude et qu'un très grand nombre de revendications a été résolu y compris le cas des 25.000 contractuels. L'orateur s'est dit ouvert au dialogue social et qu'il est convaincu de ses principes.