"L'Algérie se porte bien et rejette tous les partisans de la fitna qui osent exploiter les voix de la jeunesse pour semer la confusion et l'instabilité ". Cette déclaration du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, devant les membres de la société civile de la wilaya de Laghouat peut être traduite d'une manière objective pour dire que finalement les pouvoirs publics ont fait assez de concessions envers les fauteurs de troubles, c'est le moment de se montrer ferme et responsable de la stabilité du pays. Ainsi, cette déclaration de M. Sellal ne doit pas être prise comme slogan, elle est le reflet d'une volonté profonde à l'égard de la société algérienne pour sa mobilisation contre tous les maux politiciens et sociaux. Laisser toute liberté d'action à ces partisans de la division de la société algérienne pourrait coûter très cher à l'unité nationale. Donc, le temps est à la riposte au nom du principe de la démocratie, d'autant plus que certains fauteurs de troubles ne se bornent plus à exprimer leur opposition, mais mènent une réelle activité allant jusqu'à la conspiration contre l'Algérie avec des forces étrangères, entendre par-là certaines chancelleries accréditées à Alger. Dans ces conditions, il n'est plus possible pour le commun des Algériens de rester simple observateur devant tant d'entraves, de tentatives et de manœuvres qui touchent à la dignité de l'Etat et de la Nation, sous peine de renier la Constitution elle-même. C'est là une question qui prête à un débat, car si on continue à exercer une violence manipulatrice à l'encontre de la jeunesse algérienne, cela constitue un " acte " d'agression contre tout le pays. Avec les promesses et les garanties du Premier ministre de se pencher personnellement sur certaines lacunes, tout laisse supposer que les choses avancent dans le bon sens et commencent surtout à être acceptées par tout le monde. Ne reste, en fait, que ces perturbateurs " jaunis " par le temps qui tiennent à chaque occasion à revenir sur la scène pour tenter de reprendre les thèses de la fitna des années 90. Leur activisme ne profitant qu'à des calculs mesquins, est toutefois refusé par le peuple. Ces partisans de la fitna, du reste considérés comme les marginaux de la reconstruction nationale, cultivent l'illusion que l'Algérie s'effritera par la grâce de leur campagne de dénigrement. La réalité est pourtant autre. L'unité nationale, retrouvée après la tragédie nationale, n'est pas circonscrite à une région, ni à un groupe, elle s'étend à tout le pays et à tous les Algériens. Ces partisans donc et leurs " maîtres " et tous ceux de leur espèce ont peur de cette Unité nationale en Algérie, d'une justice sociale, d'une société égalitaire qui est en train de mettre fin à toutes les illusions contraires à la fondamentale du pays. Ces individus éhontés par des politiques d'autant plus " bêtes " qu'ils fondent leur activisme sur le mensonge le plus abject qui soit, et sans le soutien d'un " angle " étranger, ils ne seraient rien. Cette compromission avec le " diable " et avec les forces de la régression opposées aux progrès du pays ne peut que faire l'affaire des " navigateurs " en eau trouble. En pareille conjoncture, l'heure est venue pour cette classe politique " assez silencieuse " de choisir clairement son camp. Ou elle mène le combat de la reconstruction nationale, ou elle se range avec ces partisans de la fitna. Mais il faut qu'elle le dise et que le peuple le sache. La société algérienne ne peut plus continuellement être traitée de " mineur ", surtout lorsque ces détracteurs invoquent l'idée de la division pour justifier leur actes barbares.