La baisse du taux de chômage en Algérie se poursuit depuis l'an 2000, notamment chez les jeunes, estiment des experts du Fonds monétaire international (FMI), au terme d'une visite en Algérie. Ainsi, nul doute que l'expérience algérienne, en matière de résorption du chômage entamée depuis 2000, est appréciée en toute objectivité par le FMI. La hausse du chômage en 1999, c'est-à-dire suite à la chute de l'économie nationale, l'emploi a subi un très grave préjudice, plus de 400 travailleurs d'entreprises économiques ont perdu leur emploi. Ainsi, des mesures adoptées à cette situation ont été prises par l'Etat pour combattre le chômage, qui serait en baisse ces dernières années pour se stabiliser à 10 %. Le taux de chômage en Algérie qui était en réalité de 30 % en 1999, puis ramené à 10 % en 2012, serait désormais de 9,3 % en 2013. Les prévisions du FMI dans son dernier rapport sur la région du Maghreb tablaient sur un " recul du chômage en Algérie à 9,3 % " courant l'année 2013. La mission du Fonds, qui a été reçue au ministère du Travail de l'Emploi et de la Sécurité sociale, avait mis en exergue "la poursuite de la baisse du taux de chômage et particulièrement des jeunes, confirmant ainsi la tendance générale relevée par les enquêtes annuelles réalisées par l'Office national des statistiques (ONS), a-t-on appris auprès du ministère.
Le taux de chômage global est passé de 29,7 % en 2000 à 10 % en 2011 Le taux de chômage global est passé de 29,7% en 2000 à 10% en 2011, tandis que le taux de chômage des jeunes de la tranche d'âge (16-24 ans) a chuté de 54,07% en 2000 à 22,4% en 2011, une réduction de plus de la moitié en l'espace de 11 ans, observent les experts du FMI, qui ont séjourné en Algérie du 25 avril au 2 mai dernier, cités par le ministère. Ils estiment également que le taux de chômage chez les universitaires a enregistré "une baisse significative" en 2011, année durant laquelle il s'est situé à 16,1% contre 21,4% en 2010. En avril dernier, le FMI avait prévu dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales, que le taux de chômage en Algérie connaîtra des baisses consécutives, passant de 9,7% en 2012 à 9,3% en 2013 avant de reculer encore à 9% en 2014. La mission du FMI juge par ailleurs que le niveau de chômage des jeunes en Algérie au sortir de la période d'ajustement structurel s'apparente au taux actuel enregistré au niveau des pays européens en crise.
La bonne tenue des principaux indicateurs de l'économie nationale Les experts du FMI relèvent, d'autre part, la bonne tenue des principaux indicateurs de l'économie algérienne ainsi que les perspectives d'évolution à moyen terme. L'Algérie a un potentiel de croissance important malgré une inflation élevée estimée à 8,9% en 2012, induite par la hausse des salaires, notent-ils. Toutefois, ils considèrent que sur le court terme, l'inflation devrait entamer une courbe baissière pour passer à 5,7% en 2013. Les crédits à l'économie ont connu un accroissement de 15% en 2012, les réserves de change ont atteint 190,7 milliards de dollars à fin 2012, soit 37 mois d'importation et l'épargne publique a atteint un niveau appréciable.