Le numéro un mondial de la sidérurgie, ArcelorMittal, doit "mettre la main à la poche" en apportant de l'argent frais pour financer le plan de développement du complexe El Hadjar à Annaba qu'il détient en partenariat avec l'Algérien Sider, a indiqué, hier, une source proche du dossier. "ArcelorMittal aura besoin d'injecter de l'argent frais" pour le plan de développement du complexe 2014-2017 visant à porter sa production à 2,2 millions de tonnes par an pour un investissement d'un milliard de dollars, a déclaré la même source. Cette source a démenti l'existence de négociations sur un crédit de 700 millions de dollars que la BEA devrait accorder à ArcelorMittal Algérie pour financer ce plan de développement. "La BEA n'a été ni approchée par AreclorMittal ni avait entamé des discussions sur un tel crédit", contrairement à ce qui avait été rapporté par la presse nationale sur ce financement, a ajouté cette même source, affirmant que cette information est "dénuée de tout fondement". Des journaux ont publié la semaine dernière un document présenté comme étant une feuille de route du développement d'El Hadjar et qui devrait être présentée incessamment au Conseil des participations de l'Etat pour approbation.