Au terme de la dernière session du conseil exécutif, le wali de Médéa a présidé une séance d'évaluation des différents projets injectés aux 64 communes que compte la wilaya de Médéa qui a enregistré une évolution grâce aux efforts conjugués des responsables aux niveaux local et central. M. Abdelkader Zoukh s'est particulièrement penché sur la nécessité de renforcer la synergie entre secteurs, à même de déteindre positivement sur les citoyens à la veille de cette rentrée sociale. Il a exhorté les membres de son exécutif à faire un principe cardinal de l'évolution soutenue, soit une réalité de tous les jours et à travers l'ensemble des chantiers en cours de réalisation en mettant toutefois l'accent sur la célérité. Les pôles urbains retenus au niveau de certaines communes, le programme d'éradication des bidonvilles (11 000 unités recensées) un investissement agricole privé portant sur une superficie de 10 000 hectares, l'AEP, la gare routière furent passés au peigne fin. Il s'est également attardé sur le problème des 12 000 nouveaux étudiants qui vont générer une surdensité pédagogique au Centre universitaire " Yahia-Farès " et dont la prise en charge est conditionnée par l'élasticité des horaires de cours jusqu'à 17h et le recrutement d'enseignants. Le lancement des travaux de l'hôpital de Tablat, les procédures administratives qui freinent la mise en chantier de la piscine olympique programmée à Ksar El Boukhari, les créances de Sonelgaz auprès de certaines communes. Autant de questions pendantes mais aisément aplanies durant cette 4e session du conseil exécutif. La visite attendue du président de la République, les élections locales, le raccordement de cinq daïras de l'Est (255.294 habitants) au gaz naturel moyennant une enveloppe financière de 500 milliards de centimes figuraient sur l'agenda du wali qui multiplie visites de travail et d'inspection et les rencontres avec les populations pour les associer à la gestion de leur cité.