Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et des Statistiques, Bachir Messaitfa, a indiqué, avant-hier, que le dialogue mondial sur l'échange des connaissances et le développement prévu les 10 et 11 juillet courant à Séoul (Corée du Sud), aura lieu en présence de l'Algérie, et ce, suite à une invitation de la part de l'Institut coréen de développement (KDI). M. Messaitfa a, de plus, précisé que l'Algérie et l'Afrique du Sud sont les deux pays sélectionnés au niveau africain par l'Institut coréen de développement. Il a souligné, en outre, que le choix de l'Algérie atteste "la réussite du plan algérien en matière de coopération stratégique extérieure dans les domaines des études, de développement et de statistiques". La même source a soutenu que le dialogue mondial sur l'échange des connaissances sur la croissance et le développement revêt une "importance particulière" car visant à "développer la politique de l'Institut coréen de développement sur la base des observations émises par les pays dont l'Algérie". Il a estimé également que cette participation est "une opportunité historique pour définir les besoins de l'Algérie à l'horizon 2019/2030 en ce qui a trait à l'équilibre des marchés, à la gouvernance et à l'efficacité de son expérience en matière de croissance et de développement. D'autre part, M. Bachir Messaitfa a estimé que "l'implication de l'Algérie au cercle de réflexion mondial est importante au regard de son potentiel en matière d'experts, de savants et de génies établis de par le monde comme en Italie, en France, aux Etats-Unis, en Malaisie, au Qatar et autres". l'Institut qui supervise 33 pays a tracé un programme avec l'Algérie pour 2013/2014, a-t-il poursuivi avant de rappeler que neuf experts ont séjourné récemment en Algérie durant deux jours et que les experts algériens se rendront en septembre prochain en Corée du Sud. A cette occasion, M. Messaitfa a appelé l'Algérie à intensifier ses relations avec les pays émergents notamment dans le domaine des études stratégiques et de développement afin de tirer profit de l'expérience étrangère, ajoutant que "l'Algérie ne se contente pas d'importer cette expérience étrangère comme l'attestent les experts notamment en ce qui a trait à l'équilibre social". En effet, la relation avec les pays émergents est comme un stimulant pour l'Algérie, surtout avec la baisse de la demande européenne sur la production nationale.