Plusieurs wilayas du pays sont touchées par les incendies qui ont détruit des centaines d'hectares de forêts, les feux ont causé des dégâts aux maquis, à la broussaille, aux arbres fruitiers et autres formations végétales. Les pompiers sont sur le qui-vive, dans les régions montagnardes depuis le début de l'été. En effet, la direction générale des forêts (DGF) a fait savoir que plus de 2.000 hectares (ha) ont été dévastés par 272 incendies déclarés durant la période allant du 7 au 13 août dans plusieurs régions du pays. "2.151 ha ont été dévastés par 272 incendies enregistrés dans plusieurs régions du pays entre le 7 et le 13 août courant", a déclaré le directeur de la faune et de la flore à la DGF, Ammar Boumezber. Ce bilan hebdomadaire porte sur la superficie dévastée par le feu depuis le 1er juin dernier, à 6.772 ha contre 27.277 ha durant la même période de 2012, a-t-il relevé. 556 ha sur les 2.151 ha incendiés sont des forêts situées notamment dans les wilayas de Guelma (145ha), Tiaret (80 ha), Jijel (49 ha), Tissemsilt (48 ha) et Bouira (44 ha). La DGF a recensé, d'autre part, la destruction par le feu de 670 ha de maquis dans les wilayas des Hauts-Plateaux comme Guelma (327 ha) et Saïda (82 ha), et de 629 ha de broussailles notamment à Bejaïa (151 ha). Mettant en exergue l'"important" travail de préparation et de sensibilisation accompli par la DGF durant la campagne anti-incendie lancée le 1er juin dernier, M. Boumezber a renouvelé son appel à la population notamment dans les campagnes pour "éviter d'allumer des feux de camp durant la période estivale". Toutefois, il faut dire que les causes de ces incendies sont dues en général à des facteurs naturels, en particulier la hausse de la température. Le facteur humain intervient quelques fois, notamment en ce qui concerne les récoltes ce qui explique que de nombreux feux se déclenchent suite à des étincelles provoquées par les moissonneuses. Comme à chaque été, les feux de forêt se multiplient, causant ainsi de nombreuses pertes. L'été 2013 ne déroge apparemment pas à la règle. Les campagnes de sensibilisation, les études… sont toutes des méthodes pratiques qui permettent de lutter contre ce phénomène qui nuit à l'environnement et à l'économie nationale.