Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, prendra part aux travaux de la 15ème réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) qui se tient à Téhéran, indique dimanche un communiqué du ministère. Les pays membres du FPEG évalueront lors de cette réunion ordinaire les développements récents du marché mondial du gaz. Au programme des travaux figure également l'examen des questions organiques et organisationnelles du Forum, précise-t-on de même source. Pour rappel, la 14ème réunion ministérielle du FPEG s'est tenue en novembre 2012 à Malabo en Guinée Equatoriale. Le FPEG a tenu deux réunions au sommet, le premier à Doha (Qatar) en 2011 et le second à Moscou (Russie) en juillet 2013. Ces réunions au sommet ont traduit la volonté des membres du Forum à défendre "le rôle fondamental" des contrats de long terme de gaz naturel dans le financement des projets d'infrastructures à grande échelle en amont et en aval de l'industrie du gaz et en prévoyant des solutions mutuellement acceptables pour la sécurité de la demande et de l'offre. L'accent a été mis sur la nécessité de renforcer le Forum en tant que plateforme pour définir et faire avancer les positions des pays membres sur les défis et les questions des marchés internationaux de gaz. Créé en 2001, ce Forum regroupe les principaux pays exportateurs de gaz, à savoir l'Algérie, la Russie, l'Iran, le Qatar, la Guinée Equatoriale, le Nigeria, Trinidad et Tobago, la Libye, l'Egypte, la Bolivie et le Venezuela, ainsi que le Sultanat d'Oman. D'autres pays en sont observateurs. Il s'agit de la Norvège, des Pays-Bas et du Kazakhstan. Les pays du Forum détiennent les deux tiers (2/3) des réserves mondiales de gaz, 40% de la production mondiale de gaz et 60% des exportations gazières. Ils contrôlent en outre 38% des exportations de cette ressource via des gazoducs et 85% du gaz liquéfié. Le gaz naturel ne manque pas : les réserves ont été estimées à plus de 180 milliers de milliards de m3. Il peut se combiner avec les énergies renouvelables pour créer par exemple des centrales gaz solaire. Voilà de quoi appuyer le dernier point de la déclaration adoptée lors du 1er Forum à Doha : mettre en valeur l'importance du gaz naturel comme énergie propre, fiable et efficace.