Le directeur général de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM), Mohamed Tahar Chaalal, a indiqué, hier, que l'année 2014 sera positive sur le plan de placements de demandeurs d'emploi. Ainsi, le DG qui s'exprimait sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, a assuré que l'Anem prévoit 350.000 placements de demandeurs d'emploi en 2014, contre 318.000 en 2013, alors que plus de 8.200 jeunes ont été placés dans le marché de l'emploi dans la seule wilaya d'Ouargla. Sur les 350.000 placements dans le marché de l'emploi prévus durant l'année en cours par l'Anem, 52.000 placements ont été effectués durant les mois de janvier et février, contre 45.000 placements durant la même période de 2013, soit une évolution de 16 %, a précisé M. Chaalal. En 2013, 82 % des placements ont été effectués dans le secteur économique, a ajouté le premier responsable de l'Agence qui a révélé, en outre, que plus de 8.200 jeunes ont été placés par l'Anem dans la wilaya d'Ouargla en 2013. Cette performance illustre, selon lui, un retour de "l'accalmie" et une "meilleure transparence" dans la gestion du marché de l'emploi dans la région du Sud. Saluant l'impact de l'instruction du Premier ministre relative à l'emploi sur l'évolution dans le domaine des placements et de l'employabilité, le directeur général de l'Anem a précisé que les dispositions de cette instruction ont été "mises en œuvre" dans l'ensemble des 258 antennes que compte l'Anem à travers le territoire national. "Les résultats probants en matière de placements ont été obtenus à la faveur de la croissance économique d'une part, mais également grâce à l'amélioration des offres de service de l'Anem", a observé M. Chaalal qui a relevé une évolution du taux de pénétration de cette institution lequel est passé de 16% en 2010 à 55 % en 2013, selon les données de l'Office national des statistiques (ONS). Durant le quinquennat 2010-2014, une évolution de plus de 44 % en termes de placements avait été enregistrée, avec 179.000 placements dans le secteur économique en 2010 contre plus de 318.000 en 2013. "Avant 2006, l'Anem était considérée comme un bureau de maind'œuvre et ne pouvait pas offrir avec précision aux employeurs les détails de profils. Désormais, elle offre de meilleurs services, organisation et conditions d'accueil, de même qu'une plus grande transparence et flexibilité", a noté le même responsable Interpellé sur le rôle des 20 agences privées de placements, M. Chaalal a fait savoir que ces dernières ont pu effectuer environ 9.200 placements en 2013 et qu'une relation de "partenariat" et "d'accompagnement" les lie à l'Anem. L'hôte de la radio a, par ailleurs, affirmé une baisse "sensible" des recrutements de la main-d'œuvre étrangère, laquelle représente une "infime" proportion, comparativement à la totalité de la main-d'œuvre existante. Pour rappel, l'instruction N° 01 du Premier ministre, datant du 3 février 2014, "ordonne" à l'Anem de répondre aux employeurs dans un délai ne dépassant pas cinq jours aux demandes d'emploi. Si l'Anem ne peut pas répondre, les employeurs peuvent employer directement avec obligation d'informer l'Agence a posteriori, est-il stipulé. Actuellement, le grand défi de l'agence régionale de l'Anem est désormais l'insertion par activité économique qui est un ensemble de dispositifs permettant aux jeunes chômeurs de s'inscrire dans un parcours de dynamisation, dans le cadre de l'emploi. Ainsi, les pouvoirs publics ont du pain sur la planche pour faire introduire ces jeunes diplômés dans le marché du travail.