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Crise ukrainienne Les Criméens veulent devenir Russes
Publié dans Le Maghreb le 13 - 03 - 2014

La majorité des habitants de Crimée sont très sceptiques concernant les déclarations de Kiev sur "l'avenir heureux de la nouvelle Ukraine". 79% des personnes interrogées sont convaincues que la situation dans le pays se dégrade significativement et 83% des habitants de Sébastopol et de Crimée se disent "très opposés" au changement de gouvernement qui a suivi les émeutes dans la capitale, a écrit hier le quotidien russe Izvestia.Quant au référendum prévu le 16 mars, au moment du sondage 77% des personnes interrogées avaient l'intention de voter pour l'adhésion de la péninsule à la Russie, selon les sociologues. Seulement 8% comptent voter pour le rétablissement de la Constitution de la république de Crimée de 1992. 85% des habitants de Sébastopol pensent également que la ville doit faire partie de la Russie et seulement 6% s'y opposent.
Selon les sociologues russes, les informations de leurs collègues sont véridiques. "Je connais bien l'institut de Crimée, c'est une équipe professionnelle qui ne date pas d'hier, bien qu'elle ne soit pas très publique. Ils travaillent depuis longtemps et leur réseau d'information est développé. On peut faire confiance à leurs résultats", déclare Valeri Fedorov, directeur du Centre panrusse d'étude de l'opinion publique (VTsIOM).
"Hélas, nous n'avons pas organisé de sondages en Crimée. C'est assez difficile d'organiser des enquêtes dans des conditions aussi tendues, parce que les gens peuvent simplement "se refermer sur eux-mêmes". Il existe même un terme spécifique, la "spirale du silence", qui se produit en cas de scission d'un pays ou de risque militaire. Pour cette raison, ceux qui travaillent dans ces conditions sont de véritables héros", ajoute Valeri Fedorov.
Le président de la fondation russe Opinion publique Alexandre Oslon pense que l'avis de 1 300 personnes interrogées n'est pas suffisant pour tirer des conclusions trop avancées.
"Le groupe est trop réduit pour faire des affirmations. Le nombre de personnes interrogées est insuffisant, bien que cela ne soit pas le critère principal d'un échantillonnage", estime Alexandre Oslon. Le directeur du VTsIOM n'est pas de cet avis.
"L'échantillonnage pour la Crimée est plus que suffisant. 1 300 personnes ont été interrogées sur une population de plus de 2,5 millions d'habitants. A titre de comparaison, pour 143 millions d'habitants l'échantillonnage standard en Russie est de 1 700 personnes", explique Valeri Fedorov.
En parallèle, le VTsIOM a publié un sondage qui montre que 71% des Russes sont persuadés que la Russie devait défendre plus activement les intérêts des Russes en Crimée. C'est l'avis de 68% des jeunes et 72% des personnes âgées, la population de Moscou, 71% des habitants de Saint-Pétersbourg et 72% des habitants ruraux.

Le financement du régime de Kiev par les USA illégitime
Le financement du régime arrivé par la force au pouvoir en Ukraine est illégitime et dépasse le cadre du système juridique aux Etats-Unis, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, soulignant que Washington ferait bien de réfléchir aux conséquences de son soutien indéfectible aux radicaux ukrainiens.
"L'octroi de fonds au régime illégitime qui s'est emparé du pouvoir par la force est contraire aux normes légales et va à l'encontre du système juridique américain", lit-on dans le communiqué du ministère.
Le document souligne que les amendements apportés il y a quelques années à la Loi sur l'assistance financière de 1961 interdisent aux autorités américaines d'aider le gouvernement d'un pays dont le président légitimement élu a été déchu suite à un coup d'Etat militaire ou à une décision illégitime.
Moscou estime toutefois que Washington semble ne pas s'embarrasser de ces considérations juridiques.
"Tout porte à croire que l'administration américaine continuera à fermer les yeux sur l'emprise exercée à Kiev par les forces ultranationalistes qui ont lancé la chasse à leurs opposants dans tout le pays, qui accentuent leur pression sur la population russophone et sur les Russes ethniques vivant en Ukraine et qui menacent d'infliger des sévices aux habitants de la Crimée pour leur aspiration à l'autodétermination. Cependant, ceux qui prennent aujourd'hui des décisions aux Etats-Unis devraient réfléchir aux conséquences de leur soutien indéfectible aux radicaux nazis en Ukraine", souligne le communiqué de la diplomatie russe.

Une députée allemande fustige l'ingérence occidentale
L'arrivée de néonazis au pouvoir à Kiev résulte du soutien accordé par l'Occident à l'opposition ukrainienne, estime Ulla Jelpke, députée de la gauche allemande Die Linke au Bundestag en charge de la politique intérieure, a écrit le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.
"Ce qui s'est passé en Ukraine est une tragédie, pas une révolution démocratique pro-européenne", indique Mme Jelpke dans un article paru dans le journal Junge Welt, ajoutant que pour la première fois de son histoire, l'Ukraine a vu arriver des "fascistes" (parti d'extrême droite Svoboda, ndlr) au pouvoir.
Mme Jelpke ne doute pas du fait que le régime de Viktor Ianoukovitch soit "corrompu", mais insiste sur le fait que les nouvelles autorités ukrainiennes ne diffèrent guère de leurs prédécesseurs.
D'après la députée, seule la Russie, pays qu'on accuse de propagande, a constaté que le pouvoir en Ukraine était tombé entre les mains des "fascistes", fait qui semble ne déranger ni le gouvernement allemand ni même le parti Die Linke.
La Frankfurter Allgemeine note l'absence d'entente au sein de la gauche allemande sur la situation en Ukraine. Ainsi, la vice-présidente de Die Linke au Bundestag Sahra Wagenknecht a récemment proposé au gouvernement fédéral et aux organisations internationales de renoncer aux projets d'aide financière à l'Ukraine, au profit de l'annulation de la dette de Kiev. De son côté, Gregor Gysi, président de la fraction, insiste sur la nécessité d'octroyer une aide à Kiev. Dans le même temps, ce dernier a dénoncé les doubles standards du gouvernement fédéral, soulignant que sa position sur le Kosovo différait de celle sur la Crimée.
Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou conteste également la légitimité des décisions de la Rada.
Plusieurs régions du sud et de l'est de l'Ukraine ainsi que la république autonome de Crimée n'ont pas reconnu les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir le 16 mars un référendum sur son futur statut politique. Le Parlement criméen s'est prononcé pour le rattachement à la Russie.


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