Ce Monaco n'en finit pas de nous surprendre sur la scène européenne. Alors qu'on attendait un petit match nul histoire d'assurer sa première qualification en huitièmes de finale de la C1 depuis 2004/2005, les monégasques ont décroché brillamment la première place du groupe, en disposant d'un Zenith Saint Petersbourg (2-0), qui eut du mal à exister face à la forteresse défensive princière. En finissant la phase de poules avec deux succès de prestige (face à Leverkusen et Zenith), les hommes de Jardim se sont même offert ainsi le droit de recevoir au match retour des huitièmes de finale. Ils remercieront au passage Benfica Lisbonne qui a joué le jeu en tenant en échec Leverkusen, mais au vu de l'ensemble de cette campagne du premier tour ce n'est que justice si le vice champion de France finit en tête de ce groupe C. Ce soir face à Zenith, le club a montré toutes les facettes de sa réussite en se montrant aussi plus efficace qu'à l'accoutumée sur les contres.
Zenith a manqué de munitions offensives Et pourtant, la première période assez ferme qui a bien reflété l'enjeu et la tension dans les deux équipes, était exactement celle qu'on attendait. Malgré une qualification à la clé, les hommes de Leonardo Jardim ne se sont pas trop aventurés en attaque. C'était à l'image de leur campagne européenne, solidité défensive, vigilance sur chaque attaque adverse et quelques contres par intermittence. Il faut dire que face au Zenith (champion d'automne de la Vischaya Liga Russe), étant donné le contexte, il était suicidaire de prendre des risques au début. Surtout avec les absences notables de Kurazwa, Kondogbia et Carvalho (blessés). Une maigre occasion de Toulalan (tir à côté 35e) illustra idéalement le manque de fougue et d'initiatives offensives de ses coéquipiers. Handicapé par des déchets dans les transmissions et dans les relances, les joueurs princiers ont été constamment harcelés dans le pressing et la récupération par les Russes. Malgré une possession de ballon largement meilleure, le Zenith a aussi manqué de conviction et d'envie. Le milieu de terrain était certes assez dense avec beaucoup de solutions pour le porteur de ballon autour de Witsel, Javi Garcia, Fayzulin et Hulk mais les deux pointes en attaque Ronden et Danny avaient du mal à se démarquer face à Wallace et Abdennour. Si on omet, la reprise de Rondon dans la surface (contrée par Wallace, 13e), les deux autres occasions avant la pause furent consécutives à des coups de pied arrêtés à l'instar de coup franc de Hulk (28e, boxé par Subasic) et tête de Lombaerts sur le corner de brésilien, captée encore par le gardien croate, bien vigilant sur sa ligne (41e). La libération des espaces et l'accumulation de la fatigue nous offrirent un second acte un peu plus intéressant. Plus appliqué dans les offensives, Monaco faillit d'ailleurs ouvrir le score à deux reprises par Berbatov (54e) et Dirar (58e).
Et soudain Monaco se réveilla Ces deux occasions n'étaient que les prémices de l'ouverture de score monégasque. Quelques instants plus tard, Fereira Carasco déposait un amour de ballon sur la tête Abdennour, qui ne se privait pas d'ouvrir le score, délaissé de tout marquage (63e, 1-0). Dès lors, relâchés et dotés d'une confiance décuplée, les monégasques gérèrent mieux la suite de la rencontre. En faisant preuve de beaucoup d'abnégation et de concentration. Nabil Dirar aurait ainsi pu corser l'addition sur une belle frappe croisée (75e). Ce n'était que partie remise, quelques minutes plus tard, Fabinho montait comme un feu follet en attaque, avant de combiner avec Moutinho et tromper Lodygin d'un tir entre les jambes (89e, 2-0). Le break était fait et le rideau tombait sur cette belle soirée européenne qui nous a rappelé d'autres exploits continentaux au stade Louis II il y'a quelques années. Zenith n'était pas vraiment pas de taille à rivaliser ce soir, la coup franc de Hulk qui passa tout juste au dessus de la transversale (70e) fut tout ce qu'on retiendra des russes en fin de match. De bonne augure pour Monaco avant un délicieux printemps en C1.
Le Réal Madrid sans faute Les hommes de Carlo Anceloti n'ont pas tremblé pour boucler une phase de groupe parfaite en s'imposant largement contre Ludogorets (4-0). Le Real n'en finit plus d'impressionner. Les Merengue ont bouclé leur phase de poules par un nouveau succès sans trembler. Une victoire facilitée par l'expulsion de Marcelinho dès la 19me minute de jeu dans le camp des visiteurs. Cristiano Ronaldo en profitait pour ouvrir le score sur penalty (1-0, 20e). Avant la pause, ce fut au tour de Gareth Bale de soigner ses statistiques en doublant la mise (2-0, 38e). En seconde période, le Real géra tranquillement son avantage avant de saler l'addition dans le dernier quart d'heure, grâce à Arbeloa (3-0, 79e), et le jeune Álvaro Medrán, pour un baptême dans la compétition (4-0, 88e). Mission accomplie.
Strict minimum pour la Juventus (0-0) La Juventus a fait match nul contre l'Atlético Madrid et se qualifie en 2e position pour les 8es de finale de la Ligue des Champions (0-0). La Juventus et l'Atlético Madrid se sont séparés sur un score nul et vierge de 0-0, ce mardi soir au Juventus Stadium pour la 6e et dernière journée de phase de poules de la Ligue des Champions (groupe A). Pour rappel, la Juventus aurait été éliminée si et seulement si elle s'inclinait pendant que l'Olympiakos battait Malmö. Ce qui est arrivé, mais la Juventus a pu tenir le match car les Colchoneros ne semblent pas être venus pour attaquer. Un match nul leur suffisait pour conserver la tête du groupe. Les hommes de Cholo Simeone ont défendu la plupart du match, ce qui explique le faible nombre d'occasions pour la Juventus. De l'autre côté, la plus grosse situation est arrivée en début de match, avec une belle sortie de Gianluigi Buffon devant Koke. Score final, 0-0 au terme d'un match peu enthousiasmant. L'Atlético Madrid termine donc en tête avec 13 points, la Juventus seconde avec 10 points. L'Olympiakos est reversé en Europa League avec 9 points.
Bâle élimine Liverpool et chambre sur les réseaux sociaux Le FC Bâle commence à aimer l'Angleterre. Ou en tout cas les équipes du championnat anglais. Auteur d'un match nul (1-1) synonyme de qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions mardi soir à Liverpool, le club suisse n'a pas caché sa joie. Les Bâlois ont même été jusqu'à chambrer leur adversaire du jour en publiant, sur le compte Instagram du club, une caricature représentant un joueur de Liverpool soutenu par des joueurs de Chelsea et Tottenham avec le message emblématique des Reds "You will never walk alone" (Vous ne marcherez jamais seuls). Pour rappel, Bâle s'était imposé contre Chelsea l'année dernière en Ligue des champions et avait éliminé Tottenham aux tirs au but en 2013 en quart de finale de la Ligue Europa. Liverpool appréciera…